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== Los orígenes: la Escuela de Chicago ==
== Los orígenes: la Escuela de Chicago ==


D'importants changements sociodémographiques et économiques ont eu lieu à Chicago au début du XXe siècle. La ville s'est rapidement transformée en une métropole, en grande partie en raison de l'industrialisation rapide et de l'immigration de masse en provenance d'Europe et du Sud rural des États-Unis. L'arrivée massive de ces nouveaux habitants, à la recherche d'emplois dans l'industrie en plein essor, a conduit à une expansion rapide de la ville. Cependant, elle a également exacerbé les tensions raciales et ethniques, créé des conditions de vie précaires et engendré une hausse de la criminalité. Les nouveaux immigrants se sont souvent installés dans des quartiers ethniquement homogènes, parfois appelés "ghettos", où les conditions de vie étaient souvent difficiles. La ségrégation raciale et ethnique a souvent conduit à des tensions, qui ont parfois dégénéré en violences et en émeutes raciales. Parallèlement, le manque d'opportunités économiques et d'éducation pour de nombreux jeunes a contribué à l'augmentation de la délinquance juvénile. De même, la pauvreté et le désespoir ont conduit certaines personnes à se tourner vers la prostitution comme moyen de subsistance. Tous ces facteurs ont créé un climat social tendu et ont posé de nombreux défis aux autorités de la ville et aux sociologues de l'époque, qui ont cherché à comprendre et à résoudre ces problèmes. C'est dans ce contexte que s'est développée l'École de sociologie de Chicago, qui a adopté une approche interactionniste pour étudier ces phénomènes sociaux.
A principios del siglo XX se produjeron importantes cambios sociodemográficos y económicos en Chicago. La ciudad se transformó rápidamente en una metrópolis, en gran parte como consecuencia de la rápida industrialización y la inmigración masiva procedente de Europa y las zonas rurales del sur de Estados Unidos. La llegada masiva de estos nuevos residentes, en busca de trabajo en la floreciente industria, provocó una rápida expansión de la ciudad. Sin embargo, también exacerbó las tensiones raciales y étnicas, creó condiciones de vida precarias y provocó un aumento de la delincuencia. Los nuevos inmigrantes solían asentarse en barrios étnicamente homogéneos, a veces llamados "guetos", donde las condiciones de vida eran a menudo difíciles. La segregación racial y étnica a menudo provocaba tensiones, que a veces degeneraban en violencia y disturbios raciales. Al mismo tiempo, la falta de oportunidades económicas y de educación para muchos jóvenes contribuyó al aumento de la delincuencia juvenil. Del mismo modo, la pobreza y la desesperación llevaron a algunas personas a recurrir a la prostitución como medio de subsistencia. Todos estos factores crearon un clima social tenso y plantearon muchos retos a las autoridades municipales y a los sociólogos de la época, que trataron de comprender y resolver estos problemas. En este contexto se desarrolló la Escuela de Sociología de Chicago, que adoptó un enfoque interaccionista para el estudio de estos fenómenos sociales.
   
   
Au début du XXe siècle, l'École de sociologie de Chicago a révolutionné le domaine de la sociologie en déplaçant l'attention des facteurs structurels et des réponses répressives aux comportements déviants vers une analyse plus nuancée des interactions sociales et des dynamiques de marginalité. En se concentrant sur les communautés marginalisées et déracinées de la métropole en expansion qu'était Chicago, les sociologues de l'École de Chicago ont cherché à comprendre les motivations, les rationalités et les interactions sociales qui sous-tendent les comportements déviants. Ils ont adopté une approche empirique, basée sur l'observation directe et l'étude de terrain, ce qui était à l'époque une nouveauté dans le domaine de la sociologie. Ces chercheurs ont ainsi mis en évidence le rôle des interactions sociales dans la création de comportements déviants, démontrant que ces comportements ne sont pas simplement le résultat de facteurs individuels, mais sont aussi façonnés par les conditions sociales et les interactions au sein de la communauté. Cela a ouvert la voie à une compréhension plus profonde et plus nuancée de la déviance sociale et a jeté les bases de l'approche interactionniste en sociologie.
A principios del siglo XX, la Escuela de Chicago revolucionó el campo de la sociología al desplazar la atención de los factores estructurales y las respuestas represivas a los comportamientos desviados a un análisis más matizado de las interacciones sociales y la dinámica de la marginalidad. Centrándose en las comunidades marginadas y desarraigadas de la creciente metrópolis que era Chicago, los sociólogos de la Escuela de Chicago trataron de comprender las motivaciones, racionalidades e interacciones sociales subyacentes a los comportamientos desviados. Adoptaron un enfoque empírico, basado en la observación directa y la investigación de campo, que constituía una novedad en el campo de la sociología de la época. Estos investigadores destacaron el papel de las interacciones sociales en la creación de comportamientos desviados, demostrando que dichos comportamientos no son simplemente el resultado de factores individuales, sino que también están moldeados por las condiciones sociales y las interacciones dentro de la comunidad. Esto allanó el camino para una comprensión más profunda y matizada de la desviación social y sentó las bases del enfoque interaccionista en sociología.
   
   
L'École de sociologie de Chicago, en s'appuyant sur l'approche interactionniste, a mis en avant plusieurs thèmes majeurs dans ses recherches :
La Escuela de Sociología de Chicago, basándose en el enfoque interaccionista, destacó varios temas principales en sus investigaciones:


# Les minorités raciales et ethniques : L'étude des groupes minoritaires a permis de comprendre les processus d'assimilation, de discrimination et de ségrégation, ainsi que l'impact de ces processus sur la structure sociale et les dynamiques intergroupes.
# Minorías raciales y étnicas: El estudio de los grupos minoritarios ha permitido comprender los procesos de asimilación, discriminación y segregación, así como el impacto de estos procesos en la estructura social y la dinámica intergrupal.
# L'homme marginal : Ce concept, introduit par Robert E. Park, décrit les individus qui vivent à la frontière de deux cultures ou groupes sociaux et qui ont du mal à s'intégrer pleinement à l'un ou l'autre. Cette marginalité peut conduire à des sentiments d'aliénation, de confusion et de conflit.
# El hombre marginal: Este concepto, introducido por Robert E. Park, describe a los individuos que viven en la frontera entre dos culturas o grupos sociales y que tienen dificultades para integrarse plenamente en uno u otro. Esta marginalidad puede provocar sentimientos de alienación, confusión y conflicto.
# La ville : La transformation de Chicago en une métropole rapide a été un terrain d'étude privilégié pour comprendre les processus sociaux, économiques et politiques qui ont lieu dans les zones urbaines.
# La ciudad: la transformación de Chicago en una metrópolis en rápido movimiento ha sido un campo de estudio privilegiado para comprender los procesos sociales, económicos y políticos que tienen lugar en las zonas urbanas.
# La déviance : Les sociologues de l'École de Chicago ont été parmi les premiers à étudier la déviance non pas comme un acte isolé, mais comme un processus social, influencé par les interactions et les dynamiques communautaires.
# Desviación: los sociólogos de la Escuela de Chicago fueron de los primeros en estudiar la desviación no como un acto aislado, sino como un proceso social, influido por las interacciones y la dinámica de la comunidad.
# Le crime et la délinquance : En se concentrant sur les quartiers à forte criminalité de Chicago, ces chercheurs ont cherché à comprendre les causes sous-jacentes de la criminalité et de la délinquance, en mettant l'accent sur les facteurs sociaux et environnementaux plutôt que sur les dispositions individuelles.
# Crimen y delincuencia: Centrándose en los barrios de alta criminalidad de Chicago, estos investigadores trataron de entender las causas subyacentes del crimen y la delincuencia, haciendo hincapié en los factores sociales y ambientales más que en las disposiciones individuales.


Ces thèmes ont grandement contribué à la compréhension des dynamiques sociales dans les environnements urbains et ont influencé de nombreuses recherches ultérieures en sociologie et en science politique.
Estos temas contribuyeron en gran medida a la comprensión de la dinámica social en entornos urbanos e influyeron en gran parte de la investigación posterior en sociología y ciencias políticas.


Les travaux de l'École de sociologie de Chicago sur les minorités ont révélé que ces groupes développent souvent des systèmes d'interaction robustes en réaction aux défis de l'environnement social. Ces systèmes, qui incluent des normes, des valeurs et des pratiques partagées, servent à la fois de mécanismes de défense et de protection contre les forces extérieures, notamment la discrimination et l'exclusion. Par exemple, dans des contextes d'immigration ou de marginalisation, les membres de minorités peuvent se regrouper et créer des communautés solidaires pour faire face à l'adversité. Ces communautés peuvent être organisées autour de certaines caractéristiques communes, telles que la race, l'ethnie, la langue, la religion ou la classe sociale. En plus de fournir un soutien social et émotionnel, ces systèmes d'interaction peuvent également faciliter l'adaptation et l'intégration des individus dans la société plus large. Ils peuvent aider les membres de la communauté à naviguer dans les défis de la vie quotidienne, à accéder à des ressources précieuses et à maintenir leurs identités culturelles. Ainsi, les travaux de l'École de sociologie de Chicago ont démontré que les systèmes d'interaction au sein des minorités sont non seulement des manifestations de la solidarité et de la résilience, mais aussi des éléments essentiels pour comprendre la dynamique des relations sociales et politiques dans les contextes urbains.  
Los trabajos de la Escuela de Sociología de Chicago sobre las minorías revelaron que estos grupos suelen desarrollar sólidos sistemas de interacción en respuesta a los retos del entorno social. Estos sistemas, que incluyen normas, valores y prácticas compartidas, sirven como mecanismos de defensa y protección frente a fuerzas externas, como la discriminación y la exclusión. Por ejemplo, en contextos de inmigración o marginación, los miembros de las minorías pueden unirse y crear comunidades de apoyo para hacer frente a la adversidad. Estas comunidades pueden organizarse en torno a determinadas características comunes, como la raza, la etnia, la lengua, la religión o la clase social. Además de proporcionar apoyo social y emocional, estos sistemas de interacción también pueden facilitar la adaptación e integración de las personas en la sociedad en general. Pueden ayudar a los miembros de la comunidad a superar los retos de la vida cotidiana, acceder a recursos valiosos y mantener sus identidades culturales. Por ejemplo, los trabajos de la Escuela de Sociología de Chicago han demostrado que los sistemas de interacción dentro de las minorías no sólo son manifestaciones de solidaridad y resistencia, sino también elementos esenciales para comprender la dinámica de las relaciones sociales y políticas en contextos urbanos.  
   
   
Parmi les mots clefs de l’interactionnisme, on trouve :
Entre las palabras clave del interaccionismo figuran :
{{colonnes|taille= 18|*'''Socialisation''': Ce processus désigne la manière dont les individus apprennent et internalisent les normes, les valeurs et les comportements de leur société. Cela se produit tout au long de la vie et façonne la façon dont les gens interagissent avec les autres et comprennent leur place dans la société.
{{colonnes|taille= 18|*'''Socialización''': Este proceso se refiere al modo en que los individuos aprenden e interiorizan las normas, valores y comportamientos de su sociedad. Esto ocurre a lo largo de toda la vida y determina la forma en que las personas interactúan con los demás y entienden su lugar en la sociedad.


*'''Interactionnisme symbolique''': Cette perspective met l'accent sur la création de significations sociales à travers les interactions. Les individus ne sont pas simplement passifs face à la société, mais jouent un rôle actif dans la création de leur réalité sociale à travers leur interprétation des symboles et des signes.
*'''Interaccionismo simbólico''': Esta perspectiva hace hincapié en la creación de significados sociales a través de las interacciones. Los individuos no son simplemente pasivos ante la sociedad, sino que desempeñan un papel activo en la creación de su realidad social a través de su interpretación de símbolos y signos.


*'''Observation participante''': Cette méthode de recherche implique que le chercheur s'engage activement dans la communauté ou le groupe qu'il étudie. Cela permet au chercheur de comprendre les expériences et les perspectives des participants de l'intérieur.
*'''Observación participante''': Este método de investigación implica que el investigador participe activamente con la comunidad o el grupo que estudia. Esto permite al investigador comprender las experiencias y perspectivas de los participantes desde dentro.


*'''Darwinisme social''': Cette théorie applique les principes de la sélection naturelle de Darwin à la société, suggérant que les individus ou les groupes qui sont les plus aptes à s'adapter réussissent tandis que les autres échouent.
*'''Darwinismo social''': Esta teoría aplica los principios de selección natural de Darwin a la sociedad, sugiriendo que los individuos o grupos más capaces de adaptarse tienen éxito mientras que otros fracasan.


*'''Fonctionnalisme''': Cette théorie considère la société comme un système complexe dont toutes les parties travaillent ensemble pour assurer la stabilité et l'harmonie. Chaque partie a une fonction spécifique qui contribue au fonctionnement global de la société.
*'''Funcionalismo''': Esta teoría ve la sociedad como un sistema complejo en el que todas las partes trabajan juntas para garantizar la estabilidad y la armonía. Cada parte tiene una función específica que contribuye al funcionamiento general de la sociedad.


*'''Ethnométhodologie''': Cette approche se concentre sur les méthodes que les gens utilisent dans leur vie quotidienne pour comprendre et naviguer dans leur monde social.
*'''Etnometodología''': Este enfoque se centra en los métodos que utilizan las personas en su vida cotidiana para comprender y navegar por su mundo social.


*'''Écologie urbaine''': Cette perspective examine comment les caractéristiques spatiales et physiques d'une ville influencent les interactions sociales et les comportements des individus.
*'''Ecología urbana''': Esta perspectiva examina cómo las características espaciales y físicas de una ciudad influyen en las interacciones sociales y los comportamientos de los individuos.


*'''Désorganisation''': Ce concept se réfère à une rupture ou à une dégradation de l'ordre social, souvent causée par des changements rapides ou des conflits. Cela peut entraîner une diminution de l'influence des normes et des valeurs collectives sur les individus.}}
*'''Desorganización''': Este concepto se refiere a una ruptura o degradación del orden social, a menudo causada por cambios rápidos o conflictos. Esto puede conducir a una reducción de la influencia de las normas y valores colectivos sobre los individuos.}}


== Erwin Goffman (1922-1982) : la mise en scène de la vie quotidienne ==
== Erwin Goffman (1922-1982): escenificación de la vida cotidiana ==


[[File:Erving Goffman.jpg|thumb|Erwin Goffman.]]
[[File:Erving Goffman.jpg|thumb|Erwin Goffman.]]


Erving Goffman est un sociologue renommé qui a contribué de manière significative à la sociologie de l'interaction. en 1922 et décédé en 1982, il est particulièrement connu pour son travail sur la "mise en scène de la vie quotidienne" et la théorie du "drame social". Dans "La mise en scène de la vie quotidienne", Goffman utilise la métaphore du théâtre pour décrire comment les individus se présentent à eux-mêmes et à d'autres dans la vie quotidienne. Il parle de la "face" (l'image de soi que l'on présente aux autres), des "rôles" (les comportements attendus en fonction des attentes sociales) et de la "scène" (le contexte dans lequel l'interaction a lieu). Selon Goffman, les individus sont constamment en train de "jouer" des rôles et d'adapter leur comportement en fonction de la situation et des attentes des autres. Il suggère que nous sommes tous des acteurs sur la "scène" de la vie quotidienne, jouant différents rôles et manipulant nos "performances" pour gérer les impressions que nous faisons sur les autres. Dans le contexte de son travail sur les hôpitaux psychiatriques, Goffman a étudié comment les individus naviguent dans ces institutions et comment les interactions et les comportements sont façonnés par le contexte institutionnel. Son travail a révélé comment les institutions peuvent exercer un contrôle social sur les individus et comment les individus résistent ou s'adaptent à ces contraintes. Ce travail a contribué de manière significative à notre compréhension de la manière dont les interactions sociales sont structurées et de la manière dont les individus gèrent leur identité et leurs performances sociales.
Erving Goffman fue un reputado sociólogo que realizó una importante contribución a la sociología de la interacción. Nacido en 1922 y fallecido en 1982, es conocido sobre todo por sus trabajos sobre la "escenificación de la vida cotidiana" y la teoría del "drama social". En "La escenificación de la vida cotidiana", Goffman utiliza la metáfora del teatro para describir cómo los individuos se presentan a sí mismos y a los demás en la vida cotidiana. Habla de la "cara" (la imagen de uno mismo que se presenta a los demás), los "papeles" (los comportamientos esperados según las expectativas sociales) y el "escenario" (el contexto en el que tiene lugar la interacción). Según Goffman, los individuos están constantemente "interpretando" papeles y adaptando su comportamiento según la situación y las expectativas de los demás. Sugiere que todos somos actores en el "escenario" de la vida cotidiana, representando distintos papeles y manipulando nuestras "actuaciones" para gestionar las impresiones que causamos en los demás. En el contexto de su trabajo sobre los hospitales psiquiátricos, Goffman estudió cómo los individuos se desenvuelven en estas instituciones y cómo las interacciones y los comportamientos están determinados por el contexto institucional. Su trabajo reveló cómo las instituciones pueden ejercer un control social sobre los individuos y cómo éstos se resisten o se adaptan a estas limitaciones. Este trabajo ha supuesto una importante contribución a nuestra comprensión de cómo se estructuran las interacciones sociales y cómo los individuos gestionan su identidad y su actuación social.
   
   
Erving Goffman, bien que souvent associé à l'interactionnisme symbolique, a également contribué à la théorie constructiviste. Le constructivisme met l'accent sur la manière dont les individus et les groupes sociaux construisent et interprètent la réalité à travers leurs interactions et leurs représentations.  
Erving Goffman, aunque suele asociarse con el interaccionismo simbólico, también ha contribuido a la teoría constructivista. El constructivismo se centra en cómo los individuos y los grupos sociales construyen e interpretan la realidad a través de sus interacciones y representaciones.  


Goffman soutient que la réalité est façonnée par les représentations que nous nous en faisons et par les représentations que nous partageons avec les autres. Selon lui, il existe deux aspects de la réalité :
Goffman sostiene que la realidad está conformada por las representaciones que nos hacemos de ella y por las representaciones que compartimos con los demás. Según Goffman, hay dos aspectos de la realidad:


* Les représentations de la réalité : Nous nous formons des images, des idées et des croyances sur la réalité à partir de nos expériences personnelles et de nos interactions avec les autres. Ces représentations influencent notre compréhension du monde et guident notre comportement.
* Representaciones de la realidad: Nos formamos imágenes, ideas y creencias sobre la realidad basándonos en nuestras experiencias personales y en nuestras interacciones con los demás. Estas representaciones influyen en nuestra comprensión del mundo y guían nuestro comportamiento.
* La réalité des représentations : Lorsque des représentations de la réalité sont partagées et acceptées par un groupe ou une société, elles acquièrent une force réelle et agissent sur les individus et les interactions sociales. En d'autres termes, les représentations collectives deviennent une réalité sociale en soi.
* La realidad de las representaciones: Cuando las representaciones de la realidad son compartidas y aceptadas por un grupo o una sociedad, adquieren fuerza real y actúan sobre los individuos y las interacciones sociales. En otras palabras, las representaciones colectivas se convierten en una realidad social en sí mismas.


Ainsi, pour Goffman, les individus participent activement à la construction de leur réalité sociale à travers leurs représentations et leurs interactions. Les individus ne sont pas de simples récepteurs passifs de la réalité, mais des acteurs actifs qui façonnent et sont façonnés par leurs représentations et leurs expériences sociales. Cette approche met l'accent sur la nature dynamique et changeante de la réalité sociale et souligne l'importance des processus d'interprétation et de négociation dans la construction de la réalité.
Así, para Goffman, los individuos participan activamente en la construcción de su realidad social a través de sus representaciones y sus interacciones. Los individuos no son meros receptores pasivos de la realidad, sino actores activos que configuran y son configurados por sus representaciones y sus experiencias sociales. Este enfoque hace hincapié en la naturaleza dinámica y cambiante de la realidad social y subraya la importancia de los procesos de interpretación y negociación en la construcción de la realidad.


La notion de "dramaturgie sociale" est centrale dans l'œuvre d'Erving Goffman. Selon lui, la vie sociale se déroule comme une pièce de théâtre, avec des acteurs (les individus), une scène (l'environnement social) et un public (les autres personnes présentes). Chaque individu joue différents rôles, en fonction de la situation dans laquelle il se trouve et des attentes sociales associées à cette situation. Dans cette perspective, l'espace public est perçu comme une "scène" où les individus mettent en scène leurs rôles sociaux. Goffman distingue la "scène de devant", où les individus se conforment aux normes sociales et jouent un rôle destiné à être vu par les autres, et la "scène de derrière", où les individus peuvent se détendre, être eux-mêmes et se préparer pour leurs performances sur la scène de devant. Pour Goffman, la "représentation de soi" est une composante essentielle de l'interaction sociale. Les individus cherchent à contrôler l'impression qu'ils donnent aux autres en manipulant leur apparence, leur langage corporel et leur comportement. Par exemple, une personne peut s'habiller d'une certaine manière ou adopter un certain comportement pour donner une impression spécifique, comme paraître compétente ou digne de confiance. Ainsi, pour Goffman, l'espace public est un lieu où les individus jouent leurs rôles sociaux, cherchent à contrôler l'impression qu'ils donnent aux autres, et négocient constamment leurs identités et leurs relations avec les autres à travers leurs interactions..
La noción de "dramaturgia social" es fundamental en la obra de Erving Goffman. Según él, la vida social se desarrolla como una obra de teatro, con actores (los individuos), un escenario (el entorno social) y un público (las demás personas presentes). Cada individuo desempeña papeles diferentes, en función de la situación en la que se encuentra y de las expectativas sociales asociadas a esa situación. Desde esta perspectiva, el espacio público se considera un "escenario" donde los individuos representan sus papeles sociales. Goffman distingue entre el "escenario delantero", donde los individuos se ajustan a las normas sociales y desempeñan un papel destinado a ser visto por los demás, y el "escenario trasero", donde los individuos pueden relajarse, ser ellos mismos y prepararse para sus actuaciones en el escenario delantero. Para Goffman, la "autopresentación" es un componente esencial de la interacción social. Los individuos intentan controlar la impresión que dan a los demás manipulando su apariencia, lenguaje corporal y comportamiento. Por ejemplo, una persona puede vestirse de determinada manera o comportarse de determinada forma para dar una impresión concreta, como parecer competente o digna de confianza. Así, para Goffman, el espacio público es un lugar donde los individuos desempeñan sus roles sociales, tratan de controlar la impresión que causan en los demás y negocian constantemente sus identidades y relaciones con los demás a través de sus interacciones...
   
   
Erving Goffman, dans son analyse de la vie sociale, met l'accent sur les formes d'engagement que les individus prennent dans leurs interactions. Les trois aptitudes - la coopération, l'engagement et l'absorption - sont essentielles dans la manière dont les individus se comportent et interagissent dans différentes situations sociales. Elles sont particulièrement pertinentes dans l'analyse de Goffman de la "dramaturgie sociale", où les interactions sociales sont vues comme des performances théâtrales.
En su análisis de la vida social, Erving Goffman hace hincapié en las formas de compromiso que adoptan los individuos en sus interacciones. Las tres habilidades - cooperación, compromiso y absorción - son esenciales para la forma en que los individuos se comportan e interactúan en diferentes situaciones sociales. Son especialmente relevantes en el análisis de Goffman de la "dramaturgia social", donde las interacciones sociales se consideran representaciones teatrales.


# La coopération: Goffman souligne que les interactions sociales nécessitent une certaine forme de coopération entre les individus. Cela implique un respect mutuel des normes sociales et des attentes comportementales. La coopération est essentielle pour maintenir l'ordre social et faciliter les interactions sociales fluides. Par exemple, dans une conversation, les individus doivent coopérer en prenant leur tour pour parler et en écoutant quand c'est le tour de l'autre.
# Cooperación: Goffman subraya que las interacciones sociales requieren algún tipo de cooperación entre los individuos. Esto implica el respeto mutuo de las normas sociales y las expectativas de comportamiento. La cooperación es esencial para mantener el orden social y facilitar unas interacciones sociales fluidas. Por ejemplo, en una conversación, los individuos deben cooperar tomando su turno para hablar y escuchando cuando es el turno del otro.
# L'engagement: Selon Goffman, l'engagement se réfère à la mesure dans laquelle un individu est impliqué ou engagé dans une interaction sociale. L'engagement peut varier en fonction de la situation et du rôle que l'individu joue. Par exemple, une personne peut être très engagée lors d'une conversation sérieuse avec un ami, mais moins engagée lors d'une conversation informelle avec un inconnu.
# Compromiso: Según Goffman, el compromiso se refiere al grado de implicación o compromiso de un individuo en una interacción social. El compromiso puede variar en función de la situación y del papel que desempeñe el individuo. Por ejemplo, una persona puede estar muy comprometida en una conversación seria con un amigo, pero menos comprometida en una conversación informal con un desconocido.
# L'absorption: Goffman utilise le terme "absorption" pour désigner les situations où un individu est complètement engagé dans une activité au point d'être "absorbé" par elle. Dans ces situations, l'individu peut être si concentré sur l'activité en cours qu'il est moins conscient de son environnement social et moins sensible aux interactions sociales.
# Absorción: Goffman utiliza el término "absorción" para referirse a situaciones en las que un individuo está completamente involucrado en una actividad hasta el punto de ser "absorbido" por ella. En estas situaciones, el individuo puede estar tan concentrado en la actividad que realiza que es menos consciente de su entorno social y menos sensible a las interacciones sociales.


Ces trois aptitudes sont fondamentales dans la manière dont les individus naviguent dans le monde social, et sont des composantes clés de la théorie de Goffman sur la dramaturgie sociale.
Estas tres habilidades son fundamentales para que los individuos se desenvuelvan en el mundo social, y son componentes clave de la teoría del drama social de Goffman.


La perspective d'Erving Goffman sur la société comme théâtre implique que nous sommes tous des acteurs et des spectateurs dans l'espace public. Cette perspective est souvent appelée "dramaturgie sociale" et suggère que la vie sociale est une série de performances. Dans ces performances, les individus jouent un certain rôle, et en même temps, ils sont également les spectateurs des performances des autres. Quand nous interagissons avec les autres, nous "jouons un rôle" en fonction de ce que nous croyons être les attentes des autres à notre égard. Ces attentes peuvent être basées sur des normes sociales, des rôles sociaux, des stéréotypes, etc. Et pendant que nous jouons notre rôle, nous observons également et interprétons les performances des autres. En d'autres termes, nous sommes à la fois des acteurs qui façonnent l'interaction sociale et des spectateurs qui l'interprètent. Ces interactions sont fortement influencées par la culture, car c'est la culture qui fournit le "script" ou les directives générales pour nos performances. Par exemple, la culture définit les normes et les valeurs appropriées, les rôles de genre, les comportements acceptables, etc. Donc, à travers nos interactions dans l'espace public, nous participons à la fois à la création de la réalité sociale (en tant qu'acteurs) et à son interprétation (en tant que spectateurs). Et ces processus sont tous deux façonnés par le contexte culturel dans lequel ils se déroulent.
La perspectiva de Erving Goffman sobre la sociedad como teatro implica que todos somos actores y espectadores en el espacio público. Esta perspectiva suele denominarse "dramaturgia social" y sugiere que la vida social es una serie de representaciones. En estas representaciones, los individuos desempeñan un determinado papel y, al mismo tiempo, son también espectadores de las actuaciones de los demás. Cuando interactuamos con los demás, "representamos un papel" según lo que creemos que los demás esperan de nosotros. Estas expectativas pueden estar basadas en normas sociales, roles sociales, estereotipos, etc. Y mientras representamos nuestro papel, también observamos e interpretamos las actuaciones de los demás. En otras palabras, somos a la vez actores que dan forma a la interacción social y espectadores que la interpretan. Estas interacciones están muy influidas por la cultura, ya que es ella la que proporciona el "guión" o las directrices generales de nuestras actuaciones. Por ejemplo, la cultura define las normas y valores apropiados, los roles de género, el comportamiento aceptable, etcétera. Por tanto, a través de nuestras interacciones en el espacio público, participamos tanto en la creación de la realidad social (como actores) como en su interpretación (como espectadores). Y ambos procesos están determinados por el contexto cultural en el que tienen lugar.
   
   
Selon Erving Goffman, le langage et le corps sont deux éléments cruciaux dans l'interaction sociale. Ils sont les outils principaux que nous utilisons pour "jouer" notre rôle dans la performance sociale.
Según Erving Goffman, el lenguaje y el cuerpo son dos elementos cruciales en la interacción social. Son las principales herramientas que utilizamos para "desempeñar" nuestro papel en la representación social.


# La parole: Goffman souligne l'importance de la communication verbale dans l'interaction sociale. La façon dont nous parlons, les mots que nous choisissons, le ton que nous utilisons, etc., sont tous des éléments de notre performance. Ils aident à exprimer notre identité, à indiquer notre statut social, à montrer notre appartenance à un certain groupe, etc. Par ailleurs, la parole est également un moyen important d'interpréter les performances des autres. En écoutant les autres, nous recueillons des informations sur leur rôle, leur statut, leur identité, etc.
# El habla: Goffman subraya la importancia de la comunicación verbal en la interacción social. La forma en que hablamos, las palabras que elegimos, el tono que empleamos, etc., son elementos de nuestra actuación. Ayudan a expresar nuestra identidad, indican nuestro estatus social, demuestran que pertenecemos a un determinado grupo, etcétera. El habla es también una forma importante de interpretar la actuación de los demás. Al escuchar a los demás, recogemos información sobre su papel, estatus, identidad, etc.
# Le corps: Goffman souligne également l'importance de la communication non verbale dans l'interaction sociale. Les mouvements corporels, les expressions faciales, le contact visuel, etc., sont des éléments clés de notre performance. Ils peuvent transmettre une variété d'informations, telles que nos émotions, nos attitudes, notre confort ou notre inconfort dans une situation, etc. De plus, notre apparence physique (vêtements, coiffure, etc.) peut également jouer un rôle dans la façon dont nous sommes perçus par les autres.
# El cuerpo: Goffman también subraya la importancia de la comunicación no verbal en la interacción social. Los movimientos corporales, las expresiones faciales, el contacto visual, etc., son elementos clave de nuestra actuación. Pueden transmitir una gran variedad de información, como nuestras emociones, nuestras actitudes, nuestra comodidad o incomodidad en una situación, etcétera. Además, nuestro aspecto físico (ropa, peinado, etc.) también puede influir en cómo nos perciben los demás.


Ainsi, dans l'interaction sociale, nous utilisons à la fois la parole et le corps pour "jouer" notre rôle et pour interpréter les performances des autres. Ces processus nous permettent de "négocier" notre place dans la société et de comprendre la place des autres.
En la interacción social, utilizamos el habla y el cuerpo para "representar" nuestro papel e interpretar el de los demás. Estos procesos nos permiten "negociar" nuestro lugar en la sociedad y comprender el de los demás.


== L’interactionnisme symbolique ==
== Interaccionismo simbólico ==


Erving Goffman a étudié diverses formes de comportement social, y compris les stratégies d'évitement. Les individus peuvent utiliser ces stratégies pour maintenir leur "face" (une image de soi-même présentée aux autres) ou pour naviguer dans des situations sociales potentiellement inconfortables ou embarrassantes.
Erving Goffman estudió diversas formas de comportamiento social, entre ellas las estrategias de evitación. Los individuos pueden utilizar estas estrategias para mantener su "cara" (una imagen de sí mismos presentada a los demás) o para sortear situaciones sociales potencialmente incómodas o embarazosas.


Selon Goffman, certaines de ces stratégies d'évitement peuvent inclure :
Según Goffman, algunas de estas estrategias de evitación pueden ser:


* Évitement physique : Cela peut inclure des choses comme changer de chemin pour éviter de croiser quelqu'un ou quitter une pièce lorsque certaines personnes entrent.
* Evitación física: puede incluir cosas como cambiar de camino para evitar chocar con alguien o salir de una habitación cuando entran determinadas personas.
* Évitement de la communication : Ne pas répondre à un message, ignorer une personne dans une conversation, ou éviter de parler de certains sujets peuvent être des formes d'évitement de la communication.
* Evitación de la comunicación: No responder a un mensaje, ignorar a alguien en una conversación o evitar hablar de ciertos temas pueden ser formas de evitación de la comunicación.
* Évitement du regard : Parfois, les individus peuvent éviter le contact visuel direct avec quelqu'un pour éviter une interaction.
* Evitación de la mirada: A veces las personas pueden evitar el contacto visual directo con alguien para evitar una interacción.
* Évitement par distraction : On peut prétendre être occupé ou distrait pour éviter une interaction.
* Evitar la distracción: las personas pueden fingir estar ocupadas o distraídas para evitar la interacción.


Ces stratégies sont toutes utilisées dans le but de gérer la façon dont nous sommes perçus par les autres, ce qui est au cœur du cadre de l'interactionnisme symbolique de Goffman. Cependant, il est important de noter que ces comportements peuvent aussi avoir des conséquences négatives, comme entraver la communication ou créer des malentendus.
Todas estas estrategias se utilizan para controlar cómo nos perciben los demás, lo que constituye el núcleo del marco del interaccionismo simbólico de Goffman. Sin embargo, es importante señalar que estos comportamientos también pueden tener consecuencias negativas, como obstaculizar la comunicación o crear malentendidos.


L'interactionnisme symbolique offre une perspective intéressante pour comprendre la politique. Dans le domaine politique, les interactions entre individus, groupes, partis politiques, institutions et même nations jouent un rôle crucial dans la façon dont les décisions sont prises et les politiques sont mises en œuvre.
El interaccionismo simbólico ofrece una perspectiva interesante para entender la política. En política, las interacciones entre individuos, grupos, partidos políticos, instituciones e incluso naciones desempeñan un papel crucial en la forma en que se toman las decisiones y se aplican las políticas.


Voici quelques points importants de l'interactionnisme dans le domaine politique :
He aquí algunos de los puntos principales del interaccionismo en el ámbito de la política:


* Négociation et débat : La politique est souvent une question de négociation et de débat entre différentes parties avec des intérêts variés. L'interactionnisme aide à comprendre comment ces processus se déroulent et comment les individus et les groupes utilisent des symboles et des significations partagées pour influencer ces négociations.
* Negociación y debate: La política suele consistir en la negociación y el debate entre distintas partes con intereses diferentes. El interaccionismo nos ayuda a entender cómo tienen lugar estos procesos y cómo los individuos y los grupos utilizan símbolos y significados compartidos para influir en estas negociaciones.
* Construction de l'identité : La politique est également un processus par lequel les identités sont construites et contestées. Par exemple, l'identité politique d'un individu peut être façonnée par ses interactions avec d'autres dans son environnement social et politique.
* Construcción de la identidad: La política es también un proceso mediante el cual se construyen y cuestionan las identidades. Por ejemplo, la identidad política de un individuo puede estar determinada por sus interacciones con los demás en su entorno social y político.
* Influence et pouvoir : L'interactionnisme peut aider à comprendre comment le pouvoir est exercé et négocié dans les interactions politiques. Par exemple, comment les individus ou les groupes utilisent le langage, les symboles et les rituels pour influencer les autres et gagner du pouvoir.
* Influencia y poder: El interaccionismo puede ayudar a comprender cómo se ejerce y negocia el poder en las interacciones políticas. Por ejemplo, cómo los individuos o los grupos utilizan el lenguaje, los símbolos y los rituales para influir en los demás y ganar poder.
* Changement social : L'interactionnisme offre une perspective sur la façon dont le changement social peut se produire par le biais d'interactions quotidiennes. Par exemple, comment les mouvements sociaux utilisent les interactions pour mobiliser le soutien, diffuser des idées et provoquer des changements dans les normes sociales et politiques.
* Cambio social: El interaccionismo ofrece una perspectiva sobre cómo puede producirse el cambio social a través de las interacciones cotidianas. Por ejemplo, cómo los movimientos sociales utilizan las interacciones para movilizar apoyos, difundir ideas y provocar cambios en las normas sociales y políticas.


L'interactionnisme symbolique nous rappelle donc que la politique n'est pas seulement une question de structures institutionnelles et de processus formels, mais aussi d'interactions sociales, de significations partagées et de négociations quotidiennes.
Así, el interaccionismo simbólico nos recuerda que la política no sólo tiene que ver con estructuras institucionales y procesos formales, sino también con interacciones sociales, significados compartidos y negociaciones cotidianas.


Erving Goffman a identifié plusieurs situations qui peuvent perturber les interactions sociales rituelles. Voici une explication plus détaillée de ces trois situations :
Erving Goffman identificó varias situaciones que pueden perturbar la interacción social ritual. He aquí una explicación más detallada de estas tres situaciones:


* L'offense et la réparation : Dans cette situation, une personne peut commettre une offense, ou une violation des normes d'interaction, ce qui peut causer un sentiment de honte ou de malaise chez la personne offensée. Cependant, il y a généralement une possibilité de réparation, la personne qui a commis l'offense peut s'excuser ou faire amende honorable pour rétablir l'ordre social.
* Ofensa y reparación: En esta situación, una persona puede cometer una ofensa, o una violación de las normas de interacción, que puede provocar un sentimiento de vergüenza o malestar en la persona ofendida. Sin embargo, suele haber una posibilidad de reparación, en la que la persona que ha cometido la ofensa puede disculparse o reparar el daño para restablecer el orden social.
* La profanation : Ici, une personne refuse délibérément de suivre les normes d'interaction. Cela peut se produire lorsqu'une personne remet en question ou critique ouvertement les normes sociales établies. Cette violation intentionnelle des normes peut provoquer une perturbation majeure des interactions sociales.
* Profanación: En este caso, una persona se niega deliberadamente a seguir las normas de interacción. Puede ocurrir cuando una persona cuestiona o critica abiertamente las normas sociales establecidas. Esta violación intencionada de las normas puede causar grandes trastornos en las interacciones sociales.
* L'anormalité : Dans ce cas, une personne n'est pas capable de suivre les normes d'interaction en raison de certaines conditions ou de circonstances hors de son contrôle. Cela peut se produire, par exemple, si une personne souffre d'une maladie mentale ou d'un handicap physique qui l'empêche de participer aux interactions sociales de la manière habituelle.
* Anormalidad: En este caso, una persona es incapaz de seguir las normas de interacción debido a ciertas condiciones o circunstancias que escapan a su control. Esto puede ocurrir, por ejemplo, si una persona padece una enfermedad mental o una discapacidad física que le impide participar en las interacciones sociales de la forma habitual.


Chacune de ces situations peut perturber l'ordre social et provoquer une gêne ou un malaise chez les autres participants à l'interaction. Cependant, Goffman soutient que ces perturbations peuvent aussi être des occasions d'examiner et de remettre en question les normes sociales établies.
Cualquiera de estas situaciones puede alterar el orden social y causar vergüenza o incomodidad a los demás participantes en la interacción. Sin embargo, Goffman sostiene que estas perturbaciones también pueden ser oportunidades para examinar y cuestionar las normas sociales establecidas.


= La théorie constructiviste =
= La teoría constructivista =


== Aux origines : l’épistémologie Alfred Schütz (1899 - 1959) ==
== Los orígenes: la epistemología de Alfred Schütz (1899 - 1959) ==


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Alfred Schütz était un sociologue et philosophe autrichien qui a grandement contribué au développement de la phénoménologie sociale, une approche qui cherche à comprendre la manière dont les individus donnent du sens à leur monde social. Schütz estime que notre compréhension du monde est structurée par notre expérience directe de celui-ci. C'est-à-dire que nous construisons notre réalité sur la base de notre propre perspective et de nos expériences personnelles. Il soutient que les individus interagissent avec le monde sur la base de leurs interprétations et compréhensions subjectives de celui-ci. Pour Schütz, la réalité est un phénomène construit socialement. Chaque individu a une conception unique et subjective de la réalité, basée sur ses expériences personnelles, ses interactions avec les autres et ses interprétations de ces expériences et interactions. Cette perspective est souvent appelée "constructionnisme social". Dans la lignée de Schütz, Goffman a également exploré la manière dont les individus construisent et interprètent leur réalité sociale, se concentrant en particulier sur la façon dont les individus présentent et gèrent eux-mêmes dans différentes situations sociales. Dans cette perspective, un "objet de pensée" peut être compris comme quelque chose qui est construit par les individus à travers leur interaction et leur interprétation du monde. Par exemple, les normes sociales, les rôles de genre et les identités culturelles peuvent tous être considérés comme des "objets de pensée" construits socialement.  
Alfred Schütz fue un sociólogo y filósofo austriaco que contribuyó decisivamente al desarrollo de la fenomenología social, un enfoque que trata de entender cómo los individuos dan sentido a su mundo social. Schütz cree que nuestra comprensión del mundo está estructurada por nuestra experiencia directa de él. En otras palabras, construimos nuestra realidad a partir de nuestra propia perspectiva y experiencias personales. Sostiene que los individuos interactúan con el mundo a partir de sus interpretaciones y comprensiones subjetivas del mismo. Para Schütz, la realidad es un fenómeno construido socialmente. Cada individuo tiene una concepción única y subjetiva de la realidad, basada en sus experiencias personales, interacciones con los demás e interpretaciones de estas experiencias e interacciones. Esta perspectiva suele denominarse "construccionismo social". Siguiendo a Schütz, Goffman también exploró cómo los individuos construyen e interpretan su realidad social, centrándose en particular en cómo los individuos se presentan y se manejan en diferentes situaciones sociales. Desde esta perspectiva, un "objeto de pensamiento" puede entenderse como algo construido por los individuos a través de su interacción e interpretación del mundo. Por ejemplo, las normas sociales, los roles de género y las identidades culturales pueden considerarse "objetos de pensamiento" construidos socialmente.  
 
Dans le domaine des sciences sociales, et plus généralement dans la recherche, la construction de l'objet d'étude est une étape cruciale qui nécessite un travail rigoureux de conceptualisation et d'opérationnalisation. Cela signifie que le chercheur définit précisément ce qu'il cherche à étudier (conceptualisation) et détermine comment il va mesurer ou observer ce phénomène (opérationnalisation). La construction de l'objet d'étude implique généralement de prendre un concept ou une idée générale et de le/la transformer en quelque chose de spécifique, mesurable et observable. Par exemple, un chercheur intéressé par l'étude de la "qualité de vie" devra définir précisément ce qu'il entend par cette notion (par exemple, en incluant des facteurs tels que la santé, le bien-être économique, les relations sociales, etc.) et déterminer comment il va mesurer chacun de ces facteurs. Il est également important de noter que la construction de l'objet d'étude est souvent influencée par le cadre théorique du chercheur, c'est-à-dire l'ensemble des théories et des concepts qu'il utilise pour comprendre son sujet. Ainsi, différents chercheurs peuvent construire et interpréter l'objet d'étude de manière différente, en fonction de leur perspective théorique. Enfin, il est essentiel de comprendre que la construction de l'objet d'étude est une étape fondamentale de la recherche scientifique, qui permet de garantir la validité et la fiabilité de la recherche. Sans une définition claire et précise de l'objet d'étude, il serait très difficile, voire impossible, de mener une recherche rigoureuse et de produire des résultats fiables.
En las ciencias sociales, y más en general en la investigación, la construcción del objeto de estudio es una etapa crucial que requiere una conceptualización y una operacionalización rigurosas. Esto significa que el investigador debe definir con precisión lo que pretende estudiar (conceptualización) y determinar cómo va a medir u observar ese fenómeno (operacionalización). Construir el objeto de estudio suele implicar tomar un concepto o idea general y transformarlo en algo específico, medible y observable. Por ejemplo, un investigador interesado en estudiar la "calidad de vida" tendrá que definir con precisión qué entiende por esta noción (por ejemplo, incluyendo factores como la salud, el bienestar económico, las relaciones sociales, etc.) y determinar cómo va a medir cada uno de estos factores. También es importante señalar que la construcción del objeto de estudio suele estar influida por el marco teórico del investigador, es decir, el conjunto de teorías y conceptos que utiliza para comprender su tema. Por lo tanto, distintos investigadores pueden construir e interpretar el objeto de estudio de formas diferentes, en función de su perspectiva teórica. Por último, es esencial comprender que la construcción del objeto de estudio es una etapa fundamental de la investigación científica, que contribuye a garantizar la validez y fiabilidad de la investigación. Sin una definición clara y precisa del objeto de estudio, sería muy difícil, si no imposible, llevar a cabo una investigación rigurosa y producir resultados fiables.
 
Alfred Schütz a proposé une approche phénoménologique de la sociologie, ce qui signifie qu'il s'est intéressé à la manière dont les individus perçoivent et interprètent le monde qui les entoure. Selon lui, notre compréhension du monde est toujours une construction de second degré, basée sur nos interprétations personnelles et subjectives de la réalité. Selon Schütz, la tâche du sociologue est de comprendre ces constructions subjectives de la réalité, et non pas de chercher à découvrir une quelconque "réalité objective". Pour cela, il est nécessaire de développer des outils et des méthodes de recherche qui permettent d'explorer et de comprendre les perceptions et les interprétations des individus. Cela signifie qu'au lieu de simplement observer le comportement des individus, le chercheur doit s'efforcer de comprendre le sens que les individus donnent à leur comportement et à leur expérience. Cela peut impliquer des méthodes de recherche qualitatives, comme les entretiens en profondeur ou l'observation participante, qui permettent de recueillir des données détaillées sur les expériences et les perceptions des individus. Dans ce sens, l'approche de Schütz peut être vue comme une critique des approches plus traditionnelles de la sociologie, qui cherchent à expliquer le comportement social en termes de lois ou de structures objectives. Au contraire, Schütz soutient que le comportement social ne peut être compris qu'en prenant en compte la perspective des acteurs sociaux eux-mêmes.
Alfred Schütz propuso un enfoque fenomenológico de la sociología, es decir, se interesó por el modo en que los individuos perciben e interpretan el mundo que les rodea. En su opinión, nuestra comprensión del mundo es siempre una construcción de segundo grado, basada en nuestras interpretaciones personales y subjetivas de la realidad. Según Schütz, la tarea del sociólogo es comprender estas construcciones subjetivas de la realidad, y no tratar de descubrir una "realidad objetiva". Para ello, es necesario desarrollar herramientas y métodos de investigación que permitan explorar y comprender las percepciones e interpretaciones de los individuos. Esto significa que, en lugar de limitarse a observar el comportamiento de los individuos, el investigador debe esforzarse por comprender el significado que los individuos dan a su comportamiento y experiencia. Para ello pueden emplearse métodos de investigación cualitativa, como las entrevistas en profundidad o la observación participante, que permiten recoger datos detallados sobre las experiencias y percepciones de las personas. En este sentido, el planteamiento de Schütz puede considerarse una crítica a los enfoques más tradicionales de la sociología, que pretenden explicar el comportamiento social en términos de leyes o estructuras objetivas. Por el contrario, Schütz sostiene que el comportamiento social sólo puede entenderse teniendo en cuenta la perspectiva de los propios actores sociales.
 
L'approche constructiviste, représentée par des penseurs comme Schütz et Goffman, met l'accent sur l'importance de comprendre les réalités sociales telles qu'elles sont perçues et construites par les individus eux-mêmes. Cette perspective souligne le rôle actif des individus dans la création et la transformation de leur monde social. Dans ce contexte, la recherche sociologique n'est pas seulement une question d'observation et de description de la réalité sociale. Il s'agit aussi de comprendre comment cette réalité est construite, comment elle est vécue et comment elle est interprétée par les individus. Cette approche nécessite une réflexion épistémologique sur les méthodes de recherche utilisées et les hypothèses sur lesquelles elles reposent. Cela implique également de reconnaître que notre propre compréhension en tant que chercheurs est également une construction, façonnée par nos propres expériences, nos propres perspectives et notre propre contexte culturel et historique. Ainsi, l'objectif n'est pas d'arriver à une "vérité" objective ou universelle, mais plutôt de comprendre les multiples réalités qui sont construites et vécues par les individus dans différents contextes sociaux.
El enfoque constructivista, representado por pensadores como Schütz y Goffman, hace hincapié en la importancia de comprender las realidades sociales tal y como son percibidas y construidas por los propios individuos. Esta perspectiva hace hincapié en el papel activo que desempeñan los individuos en la creación y transformación de su mundo social. En este contexto, la investigación sociológica no se limita a observar y describir la realidad social. Se trata también de comprender cómo se construye esta realidad, cómo se experimenta y cómo la interpretan los individuos. Este enfoque requiere una reflexión epistemológica sobre los métodos de investigación utilizados y los supuestos en los que se basan. También implica reconocer que nuestra propia comprensión como investigadores es también una construcción, moldeada por nuestras propias experiencias, nuestras propias perspectivas y nuestro propio contexto cultural e histórico. Por tanto, el objetivo no es llegar a una "verdad" objetiva o universal, sino comprender las múltiples realidades que construyen y experimentan los individuos en diferentes contextos sociales.


== La philosophie du langage de John Searle ==
== La filosofía del lenguaje de John Searle ==


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John Searle est un philosophe américain renommé, qui a beaucoup travaillé sur la philosophie du langage et de l'esprit. Dans "The Construction of Social Reality" (1995), Searle explore comment nos conceptions de la réalité sont façonnées par nos croyances et nos pratiques sociales. Il distingue entre les faits bruts, qui existent indépendamment de toute intervention humaine (par exemple, la gravité), et les faits institutionnels, qui existent uniquement en raison de notre croyance en eux (par exemple, l'idée de l'argent comme un moyen d'échange). Searle soutient que beaucoup de nos réalités sociales - comme les gouvernements, les mariages, l'argent et les biens immobiliers - sont construites par des processus langagiers. Par exemple, lorsque nous disons "Ceci est de l'argent", nous contribuons à créer la réalité sociale selon laquelle le papier ou le métal que nous tenons a une certaine valeur. De même, lorsque nous disons "Nous sommes mariés", nous créons une nouvelle réalité sociale avec des droits, des obligations et des attentes spécifiques. La perspective de Searle sur le constructivisme est donc étroitement liée à la façon dont le langage contribue à construire notre réalité sociale.
John Searle es un reputado filósofo estadounidense que ha trabajado extensamente en la filosofía del lenguaje y la mente. En "La construcción de la realidad social" (1995), Searle explora cómo nuestras concepciones de la realidad están moldeadas por nuestras creencias y prácticas sociales. Distingue entre hechos brutos, que existen independientemente de la intervención humana (por ejemplo, la gravedad), y hechos institucionales, que existen sólo porque creemos en ellos (por ejemplo, la idea del dinero como medio de intercambio). Searle sostiene que muchas de nuestras realidades sociales -como los gobiernos, los matrimonios, el dinero y la propiedad- se construyen mediante procesos lingüísticos. Por ejemplo, cuando decimos "Esto es dinero", estamos contribuyendo a crear la realidad social de que el papel o el metal que sostenemos tiene algún valor. Del mismo modo, cuando decimos "Estamos casados", creamos una nueva realidad social con derechos, obligaciones y expectativas específicas. La perspectiva del constructivismo de Searle está, pues, estrechamente vinculada al modo en que el lenguaje ayuda a construir nuestra realidad social.
 
John Searle considera que el lenguaje es fundamental para nuestra construcción de la realidad social. En su opinión, el lenguaje no es sólo un medio para comunicar información, sino también una herramienta para crear y modificar nuestra realidad social. En su obra se centra en lo que denomina "actos de habla", que son las distintas formas en que utilizamos el lenguaje para llevar a cabo acciones en el mundo social. Por ejemplo, cuando hacemos una promesa, utilizamos el lenguaje para crear una obligación social. Cuando nombramos algo, utilizamos el lenguaje para dar identidad a un objeto o a una persona. Cuando formulamos leyes o reglas, utilizamos el lenguaje para establecer normas de comportamiento. La visión del lenguaje de Searle es, por tanto, muy cercana a la de Piaget, que también veía el lenguaje como una construcción esencial para nuestra comprensión e interacción con el mundo.


John Searle considère le langage comme un élément fondamental de notre construction de la réalité sociale. Selon lui, le langage n'est pas seulement un moyen de communiquer des informations, mais aussi un outil pour créer et modifier notre réalité sociale. Dans ses travaux, il se concentre sur ce qu'il appelle les "actes de langage", qui sont les différentes façons dont nous utilisons le langage pour effectuer des actions dans le monde social. Par exemple, lorsque nous faisons une promesse, nous utilisons le langage pour créer une obligation sociale. Quand nous nommons quelque chose, nous utilisons le langage pour donner une identité à un objet ou à une personne. Quand nous formulons des lois ou des règles, nous utilisons le langage pour établir des normes de comportement. Le point de vue de Searle sur le langage est donc très proche de celui de Piaget, qui a également considéré le langage comme une construction essentielle à notre compréhension et à notre interaction avec le monde.
John Searle ha sido uno de los principales contribuyentes a la filosofía del lenguaje, una subdisciplina de la filosofía que se ocupa de los conceptos relacionados con el lenguaje y su uso. En su opinión, el lenguaje desempeña un papel crucial en la construcción de nuestra realidad social. Sostiene que, cuando utilizamos el lenguaje, realizamos lo que él denomina "actos de habla". Un acto de habla no es sólo el acto de decir algo, sino también el acto de hacer algo con esas palabras. Por ejemplo, al decir "prometo fregar los platos", no sólo comunicamos información, sino que nos comprometemos a realizar una acción (hacer una promesa). Según Searle, estos actos de habla tienen el poder de crear realidades sociales. Por ejemplo, cuando el alcalde de una ciudad dice "declaro abierta esta feria", no sólo está describiendo una situación, sino que está creando una nueva realidad: la feria está oficialmente abierta. A través de este proceso, el lenguaje contribuye a la construcción de nuestra realidad social. En otras palabras, Searle ve el lenguaje no sólo como un medio para describir el mundo, sino también como un medio para cambiarlo. Por eso dice que "el habla es una forma de acción".


John Searle a été un contributeur majeur à la philosophie du langage, une sous-discipline de la philosophie qui s'intéresse aux concepts liés au langage et à son utilisation. Selon lui, le langage joue un rôle crucial dans la construction de notre réalité sociale. Il soutient que lorsque nous utilisons le langage, nous effectuons ce qu'il appelle des "actes de parole". Un acte de parole n'est pas seulement l'acte de dire quelque chose, mais c'est aussi l'acte de faire quelque chose à travers ces mots. Par exemple, en disant "Je promets de faire la vaisselle", on ne communique pas seulement une information, mais on s'engage également dans une action (faire une promesse). Selon Searle, ces actes de parole ont le pouvoir de créer des réalités sociales. Par exemple, lorsque le maire d'une ville dit "Je déclare cette foire ouverte", il ne décrit pas seulement une situation, il crée aussi une nouvelle réalité : la foire est maintenant officiellement ouverte. C'est par ce processus que le langage contribue à la construction de notre réalité sociale. En d'autres termes, Searle voit le langage non pas seulement comme un moyen de décrire le monde, mais aussi comme un moyen de le changer. C'est pourquoi il affirme que "la parole est une forme d'action".
El estudio de la etimología, que es el origen y la historia de las palabras, puede aportar mucha información valiosa sobre cómo utilizamos el lenguaje para concebir y construir nuestra realidad. Cada palabra tiene una historia, y esta historia suele estar vinculada a la forma en que entendemos el mundo. Por ejemplo, la palabra "comprender" procede del latín "comprehendere", que significa "agarrar juntos". Esto sugiere que, para entender algo, tenemos que ser capaces de captar todos sus aspectos a la vez, de unirlos en un todo coherente. Estudiar la etimología de las palabras nos permite comprender mejor cómo utilizamos el lenguaje para dar sentido al mundo que nos rodea. Esto puede ayudarnos a pensar de forma más crítica sobre cómo utilizamos el lenguaje, a detectar supuestos ocultos en nuestro discurso y a desarrollar nuevas formas de pensar y hablar sobre el mundo. Sin embargo, también es importante señalar que la etimología no siempre es una guía fiable del significado actual de una palabra. Los significados de las palabras cambian con el tiempo, y a veces el significado original de una palabra puede ser muy diferente de su uso actual. Por eso, aunque la etimología puede ofrecer ideas interesantes, debe utilizarse con precaución como herramienta de análisis lingüístico.
L'étude de l'étymologie, qui est l'origine et l'histoire des mots, peut apporter beaucoup d'informations précieuses sur la façon dont nous utilisons le langage pour concevoir et construire notre réalité. Chaque mot a une histoire, et cette histoire est souvent liée à la façon dont nous comprenons le monde. Par exemple, le mot "comprendre" vient du latin "comprehendere", qui signifie "saisir ensemble". Cela suggère que pour comprendre quelque chose, nous devons être capables de saisir tous ses aspects en même temps, de les assembler en un tout cohérent. Par conséquent, en étudiant l'étymologie des mots, nous pouvons mieux comprendre comment nous utilisons le langage pour donner du sens au monde qui nous entoure. Cela peut nous aider à réfléchir de manière plus critique à la façon dont nous utilisons le langage, à repérer les présupposés cachés dans notre discours, et à développer de nouvelles façons de penser et de parler du monde. Cependant, il est également important de noter que l'étymologie n'est pas toujours un guide fiable pour comprendre le sens actuel d'un mot. Les significations des mots changent avec le temps, et parfois, la signification originale d'un mot peut être très différente de son usage actuel. Par conséquent, bien que l'étymologie puisse offrir des perspectives intéressantes, elle doit être utilisée avec prudence en tant qu'outil d'analyse linguistique.
Le langage joue un rôle essentiel dans la façon dont nous concevons et construisons notre réalité sociale. Il est non seulement un outil de communication, mais également un moyen par lequel nous faisons sens du monde qui nous entoure. Voici quelques façons dont le langage contribue à la construction de la réalité sociale :


* Catégorisation et conceptualisation : Le langage nous aide à diviser le monde en catégories et concepts compréhensibles. Par exemple, les mots que nous utilisons pour décrire les couleurs, les émotions, ou les relations sociales nous aident à structurer notre expérience du monde.
La lengua desempeña un papel esencial en la forma en que concebimos y construimos nuestra realidad social. No es sólo una herramienta de comunicación, sino también un medio por el que damos sentido al mundo que nos rodea. He aquí algunas de las formas en que el lenguaje contribuye a la construcción de la realidad social:
* Création et transmission de la culture : Le langage est le principal véhicule de la culture. Il nous permet de partager nos idées, nos croyances et nos valeurs, et de transmettre notre culture de génération en génération.
* Categorización y conceptualización: el lenguaje nos ayuda a dividir el mundo en categorías y conceptos comprensibles. Por ejemplo, las palabras que utilizamos para describir colores, emociones o relaciones sociales nos ayudan a estructurar nuestra experiencia del mundo.
* Négociation et création de sens : Grâce au langage, nous pouvons discuter, débattre, et négocier le sens des événements, des idées et des expériences. Cela est particulièrement important dans les situations de changement social ou de conflit.
* Creación y transmisión de cultura: la lengua es el principal vehículo de la cultura. Nos permite compartir nuestras ideas, creencias y valores, y transmitir nuestra cultura de generación en generación.
* Création et maintien des relations sociales : Le langage nous permet de créer et de maintenir des relations sociales. Par exemple, nous utilisons le langage pour exprimer notre affection, notre respect, ou notre hostilité envers les autres.
* Negociación y creación de significados: A través de la lengua podemos discutir, debatir y negociar el significado de acontecimientos, ideas y experiencias. Esto es especialmente importante en situaciones de cambio o conflicto social.
* Définition et construction de l'identité : Le langage joue un rôle important dans la façon dont nous définissons notre identité et notre place dans la société. Par exemple, la façon dont nous parlons et les mots que nous utilisons peuvent refléter notre origine ethnique, notre classe sociale, notre genre, etc.
* Crear y mantener relaciones sociales: la lengua nos permite crear y mantener relaciones sociales. Por ejemplo, utilizamos el lenguaje para expresar afecto, respeto u hostilidad hacia los demás.
* Definir y construir la identidad: la lengua desempeña un papel importante en la forma en que definimos nuestra identidad y nuestro lugar en la sociedad. Por ejemplo, la forma en que hablamos y las palabras que utilizamos pueden reflejar nuestro origen étnico, nuestra clase social, nuestro sexo, etc.


Le langage est un outil puissant qui façonne notre compréhension du monde et notre interaction avec lui. Il contribue à la construction de notre réalité sociale de manière complexe et multifacette.
El lenguaje es una poderosa herramienta que configura nuestra comprensión del mundo y nuestra interacción con él. Contribuye a la construcción de nuestra realidad social de formas complejas y polifacéticas.


== Peter Berger et Thomas Luckman : « la construction sociale de la réalité » ==
== Peter Berger y Thomas Luckman: "La construcción social de la realidad". ==


Peter L. Berger et Thomas Luckmann, dans leur livre influent "The Social Construction of Reality" (1966), ont développé une théorie de la connaissance en sociologie qui explique comment les réalités sociales sont créées, institutionnalisées et rendues significatives pour les individus au sein d'une société. Pour eux, la réalité est un phénomène à la fois objectif et subjectif, construit à travers les interactions humaines et le langage.
Peter L. Berger y Thomas Luckmann, en su influyente libro "La construcción social de la realidad" (1966), desarrollaron una teoría del conocimiento en sociología que explica cómo se crean, institucionalizan y dotan de significado las realidades sociales para los individuos de una sociedad. Para ellos, la realidad es un fenómeno tanto objetivo como subjetivo, que se construye a través de la interacción humana y el lenguaje.


* Construction sociale de la réalité : Pour Berger et Luckmann, la réalité n'est pas une entité externe fixe et immuable, mais plutôt un phénomène en constante évolution qui est construit et remodelé par les interactions humaines. Les individus, par leurs actions et leurs interactions, créent une réalité sociale qui, bien que subjective, est perçue comme objective et "réelle".
* Construcción social de la realidad: Para Berger y Luckmann, la realidad no es una entidad externa fija e inmutable, sino un fenómeno en constante evolución que se construye y remodela mediante la interacción humana. Los individuos, a través de sus acciones e interacciones, crean una realidad social que, aunque subjetiva, se percibe como objetiva y "real".
* Rôle du langage : Le langage est essentiel à ce processus de construction sociale de la réalité. Il fournit le cadre dans lequel les individus interprètent, décrivent et donnent un sens à leur expérience du monde. Par l'échange de symboles et de significations par le langage, les individus construisent conjointement une réalité partagée.
* Papel del lenguaje: El lenguaje es esencial en este proceso de construcción social de la realidad. Proporciona el marco en el que los individuos interpretan, describen y dan sentido a su experiencia del mundo. Mediante el intercambio de símbolos y significados a través del lenguaje, los individuos construyen conjuntamente una realidad compartida.
* Institutionnalisation et rôles sociaux : Les patterns répétés d'interaction deviennent institutionnalisés, c'est-à-dire qu'ils se transforment en structures sociales stables et prévisibles, comme la famille, l'éducation, le gouvernement, etc. Ces institutions, à leur tour, influencent le comportement des individus en leur assignant des rôles spécifiques.
* Institucionalización y roles sociales: Las pautas repetidas de interacción se institucionalizan, es decir, se transforman en estructuras sociales estables y predecibles, como la familia, la educación, el gobierno, etc. Estas instituciones, a su vez, influyen en la forma en que las personas interactúan entre sí. Estas instituciones, a su vez, influyen en el comportamiento de los individuos asignándoles roles específicos.
* Réalité subjective et objective : Bien que la réalité soit construite socialement, elle est vécue par les individus comme une réalité objective indépendante de leur volonté. C'est ce que Berger et Luckmann appellent la "réification" - le processus par lequel la réalité socialement construite est perçue comme une réalité objective et inaltérable.
* Realidad subjetiva y realidad objetiva: Aunque la realidad se construye socialmente, los individuos la experimentan como una realidad objetiva que escapa a su control. Esto es lo que Berger y Luckmann llaman "reificación", el proceso por el cual la realidad construida socialmente se percibe como una realidad objetiva e inalterable.


La perspective de Berger et Luckmann met en évidence le rôle central des interactions sociales et du langage dans la construction de notre réalité perçue. Les sciences sociales, à leur avis, devraient donc se concentrer sur la compréhension de ces processus de construction sociale de la réalité.
La perspectiva de Berger y Luckmann destaca el papel central de la interacción social y el lenguaje en la construcción de la realidad que percibimos. Las ciencias sociales, en su opinión, deberían por tanto centrarse en comprender estos procesos de construcción social de la realidad.


Peter L. Berger et Thomas Luckmann, dans leur livre "The Social Construction of Reality", expliquent que la réalité est constamment créée et modifiée par les interactions sociales. Ils soulignent trois concepts clés dans ce processus :
Peter L. Berger y Thomas Luckmann, en su libro "La construcción social de la realidad", explican que la realidad es creada y modificada constantemente por las interacciones sociales. Destacan tres conceptos clave en este proceso:


* Le langage comme fondement de la connaissance de la vie quotidienne : Le langage n'est pas seulement un outil de communication, mais également un moyen par lequel les individus donnent du sens à leur monde. C'est par le langage que nous nommons, catégorisons et interprétons notre expérience du monde. Ainsi, le langage joue un rôle crucial dans la construction de notre réalité sociale.
* El lenguaje como base del conocimiento de la vida cotidiana: El lenguaje no es sólo una herramienta de comunicación, sino también un medio por el que los individuos dan sentido a su mundo. A través del lenguaje nombramos, categorizamos e interpretamos nuestra experiencia del mundo. Por tanto, el lenguaje desempeña un papel crucial en la construcción de nuestra realidad social.
* La société comme réalité objective : Bien que la société soit socialement construite, elle est perçue par les individus comme une réalité objective et indépendante de leur volonté. Les institutions sociales, les normes et les règles sont considérées comme des entités existantes en dehors de l'individu et exercent une influence et un contrôle sur son comportement. Cette objectivation de la réalité sociale contribue à la stabilité et à la continuité de la société.
* La sociedad como realidad objetiva: Aunque la sociedad se construye socialmente, los individuos la perciben como una realidad objetiva que escapa a su control. Las instituciones sociales, las normas y las reglas son vistas como entidades que existen fuera del individuo y que ejercen una influencia y un control sobre su comportamiento. Esta objetivación de la realidad social contribuye a la estabilidad y continuidad de la sociedad.
* La société comme réalité subjective : Berger et Luckmann soutiennent également que la réalité sociale est une réalité subjective. En d'autres termes, les individus donnent du sens à leur monde à travers leurs propres perspectives et expériences. Cela implique l'identification à l'autre, où nous apprenons à voir le monde à travers les yeux des autres. C'est ce processus d'internalisation qui nous permet de comprendre et de nous conformer aux attentes et aux normes sociales.
* La sociedad como realidad subjetiva: Berger y Luckmann también sostienen que la realidad social es una realidad subjetiva. En otras palabras, los individuos dan sentido a su mundo a través de sus propias perspectivas y experiencias. Esto implica la identificación con el otro, donde aprendemos a ver el mundo a través de los ojos de los demás. Es este proceso de interiorización el que nos permite comprender y ajustarnos a las expectativas y normas sociales.


Berger et Luckmann démontrent que la réalité est un construit social, façonné par le langage et les interactions sociales, et perçu comme une entité objective qui exerce une influence sur l'individu. En même temps, la réalité est une expérience subjective, influencée par notre identification et notre empathie envers les autres.
Berger y Luckmann demuestran que la realidad es una construcción social, moldeada por el lenguaje y las interacciones sociales, y percibida como una entidad objetiva que ejerce una influencia sobre el individuo. Al mismo tiempo, la realidad es una experiencia subjetiva, influida por nuestra identificación y empatía con los demás.


Du point de vue de la science politique, le pouvoir est un élément central de la construction sociale de la réalité. Le pouvoir est l'aptitude à influencer les comportements d'autres individus ou groupes d'individus, en établissant des règles, des normes et des structures qui façonnent et dirigent les comportements sociaux.  
Desde la perspectiva de la ciencia política, el poder es un elemento central en la construcción social de la realidad. El poder es la capacidad de influir en el comportamiento de otros individuos o grupos de individuos, estableciendo reglas, normas y estructuras que conforman y dirigen el comportamiento social.  


Le pouvoir peut se manifester de diverses manières dans une société :
El poder puede manifestarse de diversas maneras en una sociedad:


* Pouvoir institutionnel : Il s'agit de l'autorité et du contrôle exercés par les institutions sociales, telles que le gouvernement, les organisations juridiques, les établissements d'enseignement, les organisations religieuses, etc. Ces institutions établissent des normes et des règles qui orientent le comportement des individus.
* Poder institucional: Es la autoridad y el control que ejercen las instituciones sociales, como el gobierno, las organizaciones jurídicas, los centros educativos, las organizaciones religiosas, etc. Estas instituciones establecen normas y reglas que guían el comportamiento de los individuos. Estas instituciones establecen normas y reglas que guían el comportamiento de los individuos.
* Pouvoir social : Il s'agit de l'influence exercée par les groupes sociaux sur les individus. Cela peut inclure la pression des pairs, l'influence des médias, le poids des traditions culturelles, etc.
* Poder social: Es la influencia que ejercen los grupos sociales sobre los individuos. Puede incluir la presión de los iguales, la influencia de los medios de comunicación, el peso de las tradiciones culturales, etc.
* Pouvoir individuel : C'est la capacité d'une personne à influencer les autres, que ce soit par le charisme, le savoir, l'expertise, la richesse, le statut social, etc.
* Poder individual: es la capacidad de una persona para influir en los demás, ya sea a través de su carisma, sus conocimientos, su experiencia, su riqueza, su estatus social, etc.


Ainsi, la réalité sociale est en partie une construction du pouvoir. Les individus sont soumis aux règles et normes établies par ceux qui détiennent le pouvoir, et participent également à cette construction en acceptant, en négociant ou en résistant à ces règles et normes. En comprenant comment le pouvoir façonne la réalité sociale, nous pouvons mieux comprendre les dynamiques de la société et comment les changements sociaux peuvent survenir. La capacité de faire adhérer les individus à une réalité sociale construite est une dimension essentielle du pouvoir. Les institutions sociales exercent un contrôle sur les individus en établissant et en faisant respecter les normes et les règles qui définissent la réalité sociale. Si un individu remet en question ou viole ces normes et règles, il peut être soumis à diverses formes de sanctions, allant de la désapprobation sociale à des sanctions légales plus sévères. Dans des cas extrêmes, comme celui de Galilée, ceux qui défient l'ordre établi peuvent même être menacés de mort ou d'autres formes de violence extrême. Le cas de Galilée est un exemple de la manière dont le pouvoir peut être utilisé pour imposer une certaine conception de la réalité. Galilée a été condamné par l'Église catholique pour avoir soutenu l'héliocentrisme, une théorie qui contredisait la conception géocentrique du monde acceptée à l'époque. Cependant, il est important de noter que la réalité sociale construite n'est pas immuable et peut être modifiée ou remise en question au fil du temps. Par exemple, malgré la condamnation de Galilée, sa théorie de l'héliocentrisme a finalement été acceptée comme la vérité scientifique. Cela illustre également que le pouvoir n'est pas toujours absolument déterminant : il peut être remis en question et transformé, et les réalités sociales peuvent évoluer à travers ce processus de contestation et de changement.
La realidad social es, pues, en parte una construcción del poder. Los individuos están sujetos a las reglas y normas establecidas por quienes tienen poder, y también participan en esta construcción aceptando, negociando o resistiendo estas reglas y normas. Al comprender cómo el poder configura la realidad social, podemos entender mejor la dinámica de la sociedad y cómo puede producirse el cambio social. La capacidad de hacer que los individuos se adhieran a una realidad social construida es una dimensión esencial del poder. Las instituciones sociales ejercen control sobre los individuos estableciendo y haciendo cumplir las normas y reglas que definen la realidad social. Si un individuo cuestiona o viola estas normas y reglas, puede ser objeto de diversas formas de castigo, que van desde la desaprobación social hasta sanciones legales más severas. En casos extremos, como el de Galileo, quienes desafían el orden establecido pueden incluso ser amenazados de muerte u otras formas de violencia extrema. El caso de Galileo es un ejemplo de cómo puede utilizarse el poder para imponer una determinada concepción de la realidad. Galileo fue condenado por la Iglesia Católica por apoyar el heliocentrismo, una teoría que contradecía la visión geocéntrica del mundo aceptada en la época. Sin embargo, es importante señalar que la realidad construida socialmente no es inmutable y puede modificarse o cuestionarse con el paso del tiempo. Por ejemplo, a pesar de la condena de Galileo, su teoría del heliocentrismo acabó siendo aceptada como verdad científica. Esto también ilustra que el poder no siempre es absolutamente decisivo: puede ser cuestionado y transformado, y las realidades sociales pueden evolucionar a través de este proceso de impugnación y cambio.


Selon Berger et Luckmann, la réalité sociale est construite au quotidien à travers des processus d'institutionnalisation et de légitimation.
Según Berger y Luckmann, la realidad social se construye a diario mediante procesos de institucionalización y legitimación.


L'institutionnalisation est le processus par lequel certaines actions et comportements deviennent répétés et prévisibles, formant ainsi des modèles qui façonnent la réalité sociale. Ces modèles de comportement institutionnalisés sont intériorisés par les individus et deviennent des habitudes qui structurent leurs actions quotidiennes. Par exemple, le fait de se lever tôt pour aller travailler, de respecter les règles de circulation routière, ou encore de se conformer aux normes de politesse dans les interactions sociales sont des exemples de comportements institutionnalisés.
La institucionalización es el proceso por el cual determinadas acciones y comportamientos se vuelven repetidos y predecibles, formando patrones que configuran la realidad social. Estas pautas de comportamiento institucionalizadas son interiorizadas por los individuos y se convierten en hábitos que estructuran sus acciones cotidianas. Por ejemplo, levantarse temprano para ir a trabajar, obedecer las normas de tráfico o ajustarse a las normas de cortesía en las interacciones sociales son ejemplos de comportamiento institucionalizado.


Le processus de légitimation, d'autre part, est le mécanisme par lequel ces comportements institutionnalisés sont validés et soutenus par la société. Ils sont justifiés et soutenus par des croyances partagées, des valeurs, des normes et des règles. Par exemple, le respect des lois est légitimé par la croyance que cela est nécessaire pour maintenir l'ordre et la stabilité dans la société.
El proceso de legitimación, por su parte, es el mecanismo por el cual estos comportamientos institucionalizados son validados y apoyados por la sociedad. Están justificados y apoyados por creencias, valores, normas y reglas compartidas. Por ejemplo, el respeto a la ley está legitimado por la creencia de que es necesario para mantener el orden y la estabilidad en la sociedad.


Ces deux processus fonctionnent ensemble pour créer et maintenir la réalité sociale. L'institutionnalisation établit les comportements et les attentes, tandis que la légitimation fournit la justification et le soutien pour ces comportements et attentes. C'est à travers ces processus que la réalité sociale est construite et maintenue au quotidien.
Estos dos procesos trabajan juntos para crear y mantener la realidad social. La institucionalización establece comportamientos y expectativas, mientras que la legitimación proporciona justificación y apoyo a estos comportamientos y expectativas. A través de estos procesos se construye y mantiene la realidad social día a día.


Le processus d'institutionnalisation est un aspect essentiel de toute société. Il s'agit de formaliser et de codifier les comportements et les interactions entre les individus afin de créer un ordre social stable et prévisible. Cela peut se faire par le biais de lois, de règles, de normes sociales, de traditions, et d'autres formes de structures sociales. L'accoutumance (l'adoption de comportements par habitude ou routine) et la division des tâches (la spécialisation des rôles et des responsabilités) sont deux mécanismes clés de l'institutionnalisation. La transmission est également un aspect crucial de ce processus. Les valeurs, les normes et les comportements institutionnalisés sont transmis d'une génération à l'autre, assurant la continuité et la stabilité de l'ordre social. Le processus de légitimation, quant à lui, consiste à justifier et à valider ces comportements institutionnalisés. Les traditions, le langage, et les croyances partagées jouent un rôle clé dans ce processus, car ils fournissent la justification morale, sociale et culturelle des comportements institutionnalisés. Ces deux processus, l'institutionnalisation et la légitimation, sont intrinsèquement liés et travaillent ensemble pour créer et maintenir la réalité sociale. En d'autres termes, ils contribuent à construire le "monde social" tel que nous le connaissons.
El proceso de institucionalización es un aspecto esencial de cualquier sociedad. Consiste en formalizar y codificar el comportamiento y las interacciones entre los individuos para crear un orden social estable y predecible. Esto puede hacerse mediante leyes, reglas, normas sociales, tradiciones y otras formas de estructura social. La habituación (la adopción de un comportamiento a través del hábito o la rutina) y la división del trabajo (la especialización de funciones y responsabilidades) son dos mecanismos clave de la institucionalización. La transmisión es también un aspecto crucial de este proceso. Los valores, normas y comportamientos institucionalizados se transmiten de una generación a otra, garantizando la continuidad y estabilidad del orden social. El proceso de legitimación implica justificar y validar estos comportamientos institucionalizados. Las tradiciones, el lenguaje y las creencias compartidas desempeñan un papel clave en este proceso, ya que proporcionan la justificación moral, social y cultural de los comportamientos institucionalizados. Estos dos procesos, la institucionalización y la legitimación, están intrínsecamente relacionados y trabajan juntos para crear y mantener la realidad social. En otras palabras, ayudan a construir el "mundo social" tal y como lo conocemos.
   
   
Le processus de légitimation est crucial dans toute société. Il est lié au maintien de l'ordre social et de la stabilité en conférant une validité et une acceptabilité aux normes, aux règles, aux institutions et aux comportements établis. C'est une étape clé dans la consolidation et l'acceptation de la réalité sociale construite. Les symboles jouent un rôle majeur dans ce processus. Les symboles - qu'ils soient culturels, religieux, politiques ou autres - servent à communiquer des valeurs, des idéaux et des croyances qui renforcent la réalité sociale construite. Par exemple, dans le contexte du gouvernement et du pouvoir, les symboles tels que les drapeaux, les hymnes nationaux, les monuments, les emblèmes et les rituels officiels contribuent à légitimer l'autorité et à promouvoir une certaine vision de la société. Le processus de légitimation peut également être considéré comme un mécanisme de contrôle social. Il aide à établir et à maintenir les normes et les comportements attendus, et à poser des limites à ce qui est considéré comme acceptable dans une société donnée. Il peut également aider à prévenir ou à gérer les conflits en établissant un consensus autour de ce qui est considéré comme juste et correct.
El proceso de legitimación es crucial en cualquier sociedad. Está vinculado al mantenimiento del orden y la estabilidad sociales al conferir validez y aceptabilidad a las normas, reglas, instituciones y comportamientos establecidos. Es una etapa clave en la consolidación y aceptación de la realidad social construida. Los símbolos desempeñan un papel fundamental en este proceso. Los símbolos, ya sean culturales, religiosos, políticos o de otro tipo, sirven para comunicar valores, ideales y creencias que refuerzan la realidad social construida. Por ejemplo, en el contexto del gobierno y el poder, símbolos como banderas, himnos nacionales, monumentos, emblemas y rituales oficiales contribuyen a legitimar la autoridad y promover una determinada visión de la sociedad. El proceso de legitimación también puede considerarse un mecanismo de control social. Ayuda a establecer y mantener normas y comportamientos esperados y a poner límites a lo que se considera aceptable en una sociedad determinada. También puede ayudar a prevenir o gestionar conflictos creando consenso en torno a lo que se considera justo y correcto.


Le processus de légitimation vise à assurer l'acceptation collective de la réalité sociale construite. Ce processus comprend des mécanismes par lesquels des normes, des valeurs, des croyances et des institutions sont validées et rendues crédibles aux yeux des membres de la société. Lorsque la légitimation est réussie, la réalité sociale construite est largement acceptée comme "naturelle" ou "inévitable", et non comme un produit de la construction sociale. Il est important de noter que la légitimation est un processus dynamique. Les réalités sociales construites peuvent être remises en question, modifiées ou même complètement démantelées à la suite de changements sociaux, culturels, économiques ou politiques. De nouvelles réalités sociales peuvent alors être construites et légitimées. En ce sens, la légitimation est une composante essentielle de la stabilité et du changement sociaux. Elle peut à la fois maintenir l'ordre social existant et faciliter son évolution.
El proceso de legitimación pretende garantizar la aceptación colectiva de la realidad social que se ha construido. Este proceso implica mecanismos mediante los cuales las normas, los valores, las creencias y las instituciones se validan y se hacen creíbles a los ojos de los miembros de la sociedad. Cuando la legitimación tiene éxito, la realidad social construida es ampliamente aceptada como "natural" o "inevitable", y no como un producto de la construcción social. Es importante señalar que la legitimación es un proceso dinámico. Las realidades sociales construidas pueden ser cuestionadas, modificadas o incluso completamente desmanteladas como resultado de un cambio social, cultural, económico o político. Entonces pueden construirse y legitimarse nuevas realidades sociales. En este sentido, la legitimación es un componente esencial de la estabilidad y el cambio sociales. Puede tanto mantener el orden social existente como facilitar su evolución.


== Le constructivisme dans la théorie des relations internationales ==
== El constructivismo en la teoría de las relaciones internacionales ==


Le constructivisme dans le domaine des relations internationales soutient que les normes, les idées, les identités et les interactions sont des éléments centraux dans la structuration du système international. Il ne perçoit pas les États et autres acteurs internationaux comme étant uniquement motivés par des considérations matérielles comme la sécurité militaire ou la richesse économique, mais aussi par des idées, des valeurs, des cultures et des normes sociales. Pour les constructivistes, le système international n'est pas simplement un champ de bataille pour le pouvoir et la richesse. C'est aussi un domaine de construction sociale, où les acteurs internationaux se façonnent mutuellement à travers leurs interactions. Par exemple, les normes internationales sur les droits de l'homme, l'environnement ou le commerce peuvent influencer le comportement des États et d'autres acteurs internationaux. En outre, les constructivistes soutiennent que les relations internationales sont en constante évolution. Les normes, les idées et les identités des acteurs internationaux peuvent changer avec le temps, et ces changements peuvent à leur tour remodeler le système international. Par exemple, l'émergence de normes internationales sur le changement climatique a contribué à transformer les priorités et les politiques de nombreux États et organisations internationales. Ainsi, le constructivisme offre une perspective dynamique et en constante évolution sur les relations internationales. Il met l'accent sur les processus de construction sociale et l'importance des idées, des valeurs et des normes dans la structuration du système international.  
El constructivismo en las relaciones internacionales sostiene que las normas, las ideas, las identidades y las interacciones son fundamentales para la estructuración del sistema internacional. No considera que los Estados y otros actores internacionales estén motivados únicamente por consideraciones materiales, como la seguridad militar o la riqueza económica, sino también por ideas, valores, culturas y normas sociales. Para los constructivistas, el sistema internacional no es simplemente un campo de batalla por el poder y la riqueza. Es también un campo de construcción social, en el que los actores internacionales se moldean mutuamente a través de sus interacciones. Por ejemplo, las normas internacionales sobre derechos humanos, medio ambiente o comercio pueden influir en el comportamiento de los Estados y otros actores internacionales. Los constructivistas también sostienen que las relaciones internacionales están en constante evolución. Las normas, ideas e identidades de los actores internacionales pueden cambiar con el tiempo, y estos cambios pueden a su vez remodelar el sistema internacional. Por ejemplo, la aparición de normas internacionales sobre el cambio climático ha contribuido a transformar las prioridades y políticas de muchos Estados y organizaciones internacionales. El constructivismo ofrece así una perspectiva dinámica y en constante evolución de las relaciones internacionales. Hace hincapié en los procesos de construcción social y en la importancia de las ideas, los valores y las normas en la estructuración del sistema internacional.  
   
   
Dans un champ interactionniste, tout comme dans le domaine des relations internationales, les stratégies sont constamment en mouvement et en évolution en réponse aux changements dans le contexte social, politique et économique. Il est crucial de comprendre ces dynamiques pour interpréter correctement les comportements des acteurs et prédire les futurs mouvements ou changements stratégiques. Les stratégies peuvent changer en fonction de divers facteurs, y compris les changements dans les perceptions des intérêts nationaux, les évolutions du contexte international, les transformations internes des acteurs (par exemple, des changements de leadership ou de politique), et les interactions entre les acteurs eux-mêmes. Par exemple, un pays peut choisir de modifier sa stratégie en matière de relations internationales en réponse à un changement de leadership dans un autre pays, à un changement dans le climat politique international, ou à des développements internes tels que des changements économiques ou sociaux. De plus, l'interactionnisme symbolique, qui est une approche constructiviste, suggère que les stratégies sont influencées par les interactions entre les acteurs. Les acteurs interprètent et réagissent aux actions des autres, ce qui peut entraîner des changements dans leurs propres stratégies. Par conséquent, l'analyse des interactions entre les acteurs peut fournir des informations précieuses sur les dynamiques stratégiques dans les relations internationales.
En un ámbito interaccionista, como el de las relaciones internacionales, las estrategias se mueven y evolucionan constantemente en respuesta a los cambios del contexto social, político y económico. Comprender esta dinámica es crucial para interpretar correctamente el comportamiento de los actores y predecir futuros movimientos o cambios estratégicos. Las estrategias pueden cambiar en respuesta a diversos factores, como los cambios en la percepción de los intereses nacionales, la evolución del contexto internacional, las transformaciones internas de los actores (por ejemplo, cambios en el liderazgo o la política) y las interacciones entre los propios actores. Por ejemplo, un país puede decidir modificar su estrategia de relaciones internacionales en respuesta a un cambio de liderazgo en otro país, a un cambio en el clima político internacional o a acontecimientos internos como cambios económicos o sociales. Además, el interaccionismo simbólico, que es un enfoque constructivista, sugiere que las estrategias están influidas por las interacciones entre los actores. Los actores interpretan las acciones de los demás y reaccionan ante ellas, lo que puede provocar cambios en sus propias estrategias. Por consiguiente, el análisis de las interacciones entre los actores puede aportar información valiosa sobre la dinámica estratégica en las relaciones internacionales.
   
   
l'approche constructiviste dans les relations internationales s'intéresse beaucoup aux acteurs et à leur interprétation des situations. Le constructivisme insiste sur le fait que les réalités sociales, y compris les structures internationales, sont construites à travers les interactions humaines et les croyances partagées. Voici comment ces niveaux se manifestent dans le contexte des relations internationales :
El enfoque constructivista de las relaciones internacionales se centra en los actores y en su interpretación de las situaciones. El constructivismo insiste en que las realidades sociales, incluidas las estructuras internacionales, se construyen mediante interacciones humanas y creencias compartidas. He aquí cómo se manifiestan estos niveles en el contexto de las relaciones internacionales:


* Rôle des acteurs : Les acteurs dans les relations internationales ne sont pas seulement des États, mais aussi des organisations internationales, des ONG et même des individus. Leur interprétation des situations et leur comportement sont influencés par une variété de facteurs, y compris leurs croyances, leurs valeurs, leurs idéologies, ainsi que leurs intérêts matériels. En effet, les acteurs ont des identités qui influencent leurs intérêts et leurs actions. Par exemple, un pays qui se voit comme un leader mondial en matière de droits de l'homme agira différemment d'un pays qui ne partage pas cette identité.
* Papel de los actores: Los actores en las relaciones internacionales no son sólo los Estados, sino también las organizaciones internacionales, las ONG e incluso los individuos. Su interpretación de las situaciones y su comportamiento están influidos por diversos factores, como sus creencias, valores e ideologías, así como sus intereses materiales. De hecho, los actores tienen identidades que influyen en sus intereses y acciones. Por ejemplo, un país que se ve a sí mismo como líder mundial en derechos humanos actuará de forma diferente a otro que no comparta esta identidad.
* Construction des réalités sociales : Dans le constructivisme, les structures internationales sont considérées comme des constructions sociales. Cela signifie que les normes, les règles et les institutions qui forment l'ordre international sont le produit de l'interaction humaine. Elles ne sont pas fixes et peuvent être transformées par l'action humaine. Par exemple, les normes internationales sur les droits de l'homme ont évolué au fil du temps en raison des actions et des interactions des États, des organisations internationales et des acteurs de la société civile.
* Construcción de realidades sociales: En el constructivismo, las estructuras internacionales se consideran construcciones sociales. Esto significa que las normas, reglas e instituciones que conforman el orden internacional son producto de la interacción humana. No son fijas y pueden ser transformadas por la acción humana. Por ejemplo, las normas internacionales de derechos humanos han evolucionado a lo largo del tiempo como resultado de las acciones e interacciones de los Estados, las organizaciones internacionales y los actores de la sociedad civil.
* Champ des interactions : Le constructivisme met l'accent sur le rôle des interactions dans la formation des structures internationales et des comportements des acteurs. Les acteurs interagissent les uns avec les autres dans divers contextes, tels que les négociations diplomatiques, les forums internationaux et même les conflits. Ces interactions influencent leur compréhension de la situation, leurs intérêts et leurs actions.
* Campo de interacciones : El constructivismo subraya el papel de las interacciones en la configuración de las estructuras internacionales y el comportamiento de los actores. Los actores interactúan entre sí en diversos contextos, como las negociaciones diplomáticas, los foros internacionales e incluso los conflictos. Estas interacciones influyen en su comprensión de la situación, sus intereses y sus acciones.


Le constructivisme offre un cadre précieux pour comprendre la dynamique complexe des relations internationales. Il met en évidence le rôle des idées, des normes et des interactions dans la formation de l'ordre international et le comportement des acteurs.
El constructivismo ofrece un marco valioso para comprender la compleja dinámica de las relaciones internacionales. Destaca el papel de las ideas, las normas y las interacciones en la configuración del orden internacional y el comportamiento de los actores.


Le constructivisme offre une perspective alternative aux approches plus traditionnelles des relations internationales, comme le réalisme, le libéralisme et le fonctionnalisme. Ces approches ont tendance à se concentrer sur les structures matérielles et les intérêts étatiques comme principaux déterminants du comportement international. Cependant, le constructivisme met l'accent sur l'importance des idées, des normes et des identités dans la structuration de la politique internationale. Il suggère que les intérêts et les identités des États sont façonnés par leurs croyances et leurs interactions avec d'autres acteurs. Ainsi, le comportement international n'est pas simplement le produit de contraintes structurelles ou de calculs d'intérêts matériels, mais est également influencé par des facteurs sociaux et idéologiques. En outre, le constructivisme conteste l'idée que la politique internationale puisse être comprise en termes de systèmes rigides ou de modèles fonctionnalistes. Au lieu de cela, il voit le monde international comme étant en constante évolution, façonné par des processus dynamiques d'interaction et de construction sociale. En ce sens, le constructivisme offre une perspective plus nuancée et plus complexe de la politique internationale, qui prend en compte la diversité des acteurs, des idées et des processus qui façonnent le monde. Cette perspective est particulièrement utile pour comprendre les défis contemporains des relations internationales, tels que le multilatéralisme, les droits de l'homme, le changement climatique et la gouvernance mondiale.  
El constructivismo ofrece una perspectiva alternativa a los enfoques más tradicionales de las relaciones internacionales, como el realismo, el liberalismo y el funcionalismo. Estos enfoques tienden a centrarse en las estructuras materiales y los intereses de los Estados como principales determinantes del comportamiento internacional. Sin embargo, el constructivismo subraya la importancia de las ideas, las normas y las identidades en la configuración de la política internacional. Sugiere que los intereses y las identidades de los Estados están conformados por sus creencias y sus interacciones con otros actores. Así, el comportamiento internacional no es simplemente el producto de limitaciones estructurales o cálculos de intereses materiales, sino que también está influido por factores sociales e ideológicos. Además, el constructivismo cuestiona la idea de que la política internacional pueda entenderse en términos de sistemas rígidos o modelos funcionalistas. Por el contrario, considera que el mundo internacional evoluciona constantemente, moldeado por procesos dinámicos de interacción y construcción social. En este sentido, el constructivismo ofrece una perspectiva más matizada y compleja de la política internacional, que tiene en cuenta la diversidad de actores, ideas y procesos que configuran el mundo. Esta perspectiva resulta especialmente útil para entender los retos contemporáneos de las relaciones internacionales, como el multilateralismo, los derechos humanos, el cambio climático y la gobernanza mundial.  
   
   
Les théories constructivistes remettent en question l'idée qu'il existe des réalités objectives ou des structures fixes dans les relations internationales, comme le concept de l'anarchie. Elles soutiennent que ces concepts sont en fait des constructions sociales, façonnées par nos croyances, nos normes et nos interactions. L'anarchie, par exemple, est souvent présentée dans les théories réalistes comme une caractéristique fondamentale du système international, où il n'y a pas d'autorité centrale pour imposer des règles ou réguler le comportement des États. Cependant, les constructivistes remettent en question cette idée et suggèrent que l'anarchie elle-même est une construction sociale. Ce n'est pas une réalité objective, mais une perception ou une interprétation de la réalité qui est façonnée par nos croyances et nos interactions. En outre, les constructivistes soutiennent que même en l'absence d'une autorité centrale, il existe des normes, des règles et des institutions internationales qui influencent le comportement des États. Ces normes et institutions ne sont pas simplement le produit de calculs d'intérêts matériels, mais sont également façonnées par des processus de construction sociale. Ainsi, le constructivisme offre une perspective plus nuancée et dynamique sur les relations internationales, qui prend en compte la diversité des acteurs et des processus qui façonnent le monde. Il offre également des outils pour analyser et comprendre des phénomènes complexes tels que les conflits, la coopération, le changement social et la construction de l'ordre international.  
Las teorías constructivistas cuestionan la idea de que existan realidades objetivas o estructuras fijas en las relaciones internacionales, como el concepto de anarquía. Sostienen que estos conceptos son en realidad construcciones sociales, moldeadas por nuestras creencias, normas e interacciones. La anarquía, por ejemplo, suele presentarse en las teorías realistas como una característica fundamental del sistema internacional, en el que no existe una autoridad central que imponga normas o regule el comportamiento de los Estados. Sin embargo, los constructivistas cuestionan esta idea y sugieren que la propia anarquía es una construcción social. No es una realidad objetiva, sino una percepción o interpretación de la realidad moldeada por nuestras creencias e interacciones. Además, los constructivistas sostienen que, incluso en ausencia de una autoridad central, existen normas, reglas e instituciones internacionales que influyen en el comportamiento de los Estados. Estas normas e instituciones no son simplemente el producto de cálculos de intereses materiales, sino que también están moldeadas por procesos de construcción social. El constructivismo ofrece así una perspectiva más matizada y dinámica de las relaciones internacionales, que tiene en cuenta la diversidad de actores y procesos que configuran el mundo. También ofrece herramientas para analizar y comprender fenómenos complejos como el conflicto, la cooperación, el cambio social y la construcción del orden internacional.  
   
   
Le constructivisme remet en question l'idée réaliste de l'anarchie comme état naturel du système international. Pour les constructivistes, l'anarchie n'est pas un état fixe ou présocial, mais une construction qui émerge des interactions entre les acteurs internationaux. En d'autres termes, l'anarchie n'est pas un donné, mais une réalité construite. Les États ne sont pas simplement plongés dans un environnement anarchique ; ils contribuent activement à créer et à maintenir cet état à travers leurs interactions, leurs normes et leurs croyances. Les relations entre les États ne sont pas simplement dictées par le désir de puissance ou la peur de l'insécurité, mais sont également façonnées par des facteurs sociaux, culturels et idéologiques. De plus, le constructivisme reconnaît que les États ne sont pas les seuls acteurs pertinents dans les relations internationales. D'autres acteurs, tels que les organisations internationales, les ONG, les mouvements sociaux et même les individus, peuvent aussi jouer un rôle important. Leur influence ne se limite pas à leur pouvoir matériel, mais peut aussi être déterminée par leur capacité à façonner les normes, les idées et les croyances qui sous-tendent le système international. Dans cette perspective, l'analyse des relations internationales ne peut pas se limiter à l'étude des rapports de force entre les États. Elle doit également prendre en compte les processus sociaux et culturels qui façonnent ces relations et les structures dans lesquelles elles s'insèrent.
El constructivismo cuestiona la idea realista de la anarquía como estado natural del sistema internacional. Para los constructivistas, la anarquía no es un estado fijo o pre-social, sino una construcción que surge de las interacciones entre los actores internacionales. En otras palabras, la anarquía no es algo dado, sino una realidad construida. Los Estados no están simplemente inmersos en un entorno anárquico; contribuyen activamente a crear y mantener este estado a través de sus interacciones, normas y creencias. Las relaciones entre los Estados no están dictadas simplemente por el deseo de poder o el miedo a la inseguridad, sino que también están moldeadas por factores sociales, culturales e ideológicos. Además, el constructivismo reconoce que los Estados no son los únicos actores relevantes en las relaciones internacionales. Otros actores, como las organizaciones internacionales, las ONG, los movimientos sociales e incluso los individuos, también pueden desempeñar un papel importante. Su influencia no se limita a su poder material, sino que también puede venir determinada por su capacidad para dar forma a las normas, ideas y creencias que sustentan el sistema internacional. Desde esta perspectiva, el análisis de las relaciones internacionales no puede limitarse al estudio de las relaciones de poder entre los Estados. También debe tener en cuenta los procesos sociales y culturales que conforman estas relaciones y las estructuras en las que se insertan.
   
   
Dans le champ des relations internationales, les théories constructivistes apparaissent : ils vont penser la réalité des structures et des conflits et aussi penser l’intersubjectivité c’est-à-dire que c’est le fait que nous sommes dans la représentation et comment certain pays peuvent se permettre de caractériser un autre au nom de l’interprétation de son propre développement.
En el campo de las relaciones internacionales están apareciendo las teorías constructivistas: van a pensar en la realidad de las estructuras y los conflictos y también van a pensar en la intersubjetividad, es decir, en el hecho de que estamos en la representación y en cómo determinados países pueden permitirse caracterizar a otro en nombre de la interpretación de su propio desarrollo.
   
   
Le constructivisme met l'accent sur l'importance des normes et des idées dans la structuration des relations internationales. La souveraineté des États, par exemple, est un principe central de l'ordre international, mais elle n'est pas un fait objectif et immuable. Elle est plutôt une construction sociale qui repose sur la reconnaissance mutuelle des États. Dans le cadre constructiviste, les normes internationales, qu'elles soient explicites (comme les traités et les accords internationaux) ou implicites (comme les normes de comportement non écrites), jouent un rôle clé dans la détermination du comportement des États. Ces normes ne sont pas simplement imposées de l'extérieur, mais sont intériorisées par les États, qui les adoptent comme une partie de leur identité et de leurs intérêts. De plus, le constructivisme reconnaît que ces normes peuvent changer au fil du temps en fonction des interactions entre les acteurs internationaux. Si une norme n'est pas respectée ou acceptée par un État, cela peut déclencher des réactions et des négociations qui peuvent finalement conduire à une modification de la norme. En bref, le constructivisme offre une perspective dynamique et évolutive sur les relations internationales, mettant en évidence l'importance des processus sociaux et des interactions dans la formation et la transformation de l'ordre international.
El constructivismo subraya la importancia de las normas y las ideas en la estructuración de las relaciones internacionales. La soberanía del Estado, por ejemplo, es un principio central del orden internacional, pero no es un hecho objetivo e inmutable. Se trata más bien de una construcción social basada en el reconocimiento mutuo de los Estados. En el marco constructivista, las normas internacionales, ya sean explícitas (como los tratados y acuerdos internacionales) o implícitas (como las normas de comportamiento no escritas), desempeñan un papel clave a la hora de determinar el comportamiento de los Estados. Estas normas no se imponen simplemente desde el exterior, sino que son interiorizadas por los Estados, que las adoptan como parte de su identidad y sus intereses. Además, el constructivismo reconoce que estas normas pueden cambiar con el tiempo como resultado de las interacciones entre los actores internacionales. Si una norma no es respetada o aceptada por un Estado, esto puede desencadenar reacciones y negociaciones que, en última instancia, pueden conducir a un cambio de la norma. En resumen, el constructivismo ofrece una perspectiva dinámica y evolutiva de las relaciones internacionales, destacando la importancia de los procesos e interacciones sociales en la formación y transformación del orden internacional.
   
   
Le constructivisme dans les relations internationales met un accent particulier sur l'importance des identités et des intérêts des acteurs, qui sont vus comme étant construits par l'interaction sociale plutôt que prédéterminés par la nature humaine ou les structures économiques, comme le suggèrent d'autres théories. Cela implique que les États (et d'autres acteurs) sont influencés par les normes et les idées qui prévalent dans la société internationale, et que leurs identités et intérêts peuvent évoluer avec le temps en fonction de ces influences. Par exemple, un État peut adopter certaines normes en matière de droits de l'homme ou de politique environnementale parce qu'elles sont largement acceptées dans la communauté internationale, et non parce qu'elles sont directement dans son intérêt économique ou sécuritaire. De plus, le constructivisme reconnaît que les acteurs ont la capacité d'agir de manière créative et stratégique pour influencer les normes et les idées internationales. Cela peut se faire par le biais de la diplomatie, de la persuasion, de la rhétorique et d'autres formes de communication sociale. Par conséquent, les relations internationales sont vues comme un processus dynamique d'interaction et de négociation, plutôt que comme un jeu à somme nulle déterminé par des intérêts nationaux fixes et inaltérables.
El constructivismo en las relaciones internacionales hace especial hincapié en la importancia de las identidades e intereses de los actores, que se consideran construidos a través de la interacción social y no predeterminados por la naturaleza humana o las estructuras económicas, como sugieren otras teorías. Esto implica que los Estados (y otros actores) están influidos por las normas e ideas que prevalecen en la sociedad internacional, y que sus identidades e intereses pueden evolucionar con el tiempo en respuesta a estas influencias. Por ejemplo, un Estado puede adoptar ciertas normas de derechos humanos o de política medioambiental porque son ampliamente aceptadas en la comunidad internacional, y no porque redunden directamente en su interés económico o de seguridad. Además, el constructivismo reconoce que los actores tienen la capacidad de actuar creativa y estratégicamente para influir en las normas e ideas internacionales. Esto puede hacerse mediante la diplomacia, la persuasión, la retórica y otras formas de comunicación social. En consecuencia, las relaciones internacionales se consideran un proceso dinámico de interacción y negociación, y no un juego de suma cero determinado por intereses nacionales fijos e inalterables.


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Version actuelle datée du 7 juillet 2023 à 10:57

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El interaccionismo y el constructivismo son dos marcos teóricos clave que enriquecen nuestra comprensión de la dinámica en la ciencia política.

El interaccionismo es una teoría que se centra en las relaciones entre individuos para descifrar el comportamiento político. Postula que los individuos no son simplemente el producto de su entorno o de las estructuras sociales, sino que desempeñan un papel activo en la conformación y transformación de estas estructuras a través de sus interacciones. En un contexto político, el interaccionismo puede ayudar a analizar cómo interactúan los políticos, los burócratas y los votantes, y cómo estas interacciones determinan las políticas públicas y los resultados electorales.

Por otro lado, el constructivismo se centra en cómo los actores políticos utilizan sus ideas y creencias para construir su realidad social y política. Según este enfoque, las estructuras políticas y sociales no están preestablecidas, sino que son construidas por los actores políticos a través de sus discursos, ideas y acciones. El constructivismo, en el campo de la ciencia política, explora cómo las creencias e ideas de los actores políticos conforman las estructuras políticas y las políticas públicas.

Estos dos marcos teóricos pueden utilizarse conjuntamente para comprender mejor la política. Por ejemplo, el interaccionismo puede utilizarse para examinar cómo los actores políticos trabajan juntos para desarrollar políticas, mientras que el constructivismo puede utilizarse para analizar cómo estas políticas están influidas por las ideas y creencias de estos actores.

Interaccionismo y constructivismo[modifier | modifier le wikicode]

El interaccionismo y el constructivismo son dos marcos teóricos esenciales que han surgido de contextos de producción distintos y han conformado nuestra comprensión de los procesos sociales y políticos.

Interaccionismo[modifier | modifier le wikicode]

El interaccionismo, en particular el simbólico, hunde sus raíces en la Escuela de Chicago de principios del siglo XX. Los rápidos y masivos cambios que experimentó la ciudad de Chicago en aquella época sirvieron de telón de fondo para el desarrollo de este enfoque teórico.

Chicago pasó de ser una pequeña ciudad a una próspera metrópolis en sólo unas décadas, con una población que se disparó debido a la inmigración y la migración interna. Esto provocó profundos cambios en la estructura social y espacial de la ciudad. Recién llegados de diferentes orígenes étnicos y culturales se han asentado en barrios distintos, creando un mosaico de comunidades culturales en la ciudad. Ante estos cambios, los sociólogos de la Escuela de Chicago trataron de entender cómo interactuaban los individuos y los grupos en estos nuevos entornos urbanos. Empezaron a desarrollar teorías interaccionistas que destacaban el papel de las interacciones sociales en la formación de la identidad individual y colectiva, la construcción de comunidades y la creación del orden social. Los sociólogos de la Escuela de Chicago, como Robert E. Park, Ernest Burgess y Herbert Blumer, desempeñaron un papel crucial en el desarrollo del interaccionismo. Hicieron hincapié en la observación directa de las interacciones sociales y utilizaron métodos de investigación innovadores, como el estudio etnográfico y la observación participante, para estudiar las interacciones sociales en las metrópolis cambiantes.

El interaccionismo nació así de un esfuerzo por comprender las transformaciones sociales y espaciales que tenían lugar en una metrópolis en rápida transformación. Sigue siendo un enfoque teórico clave en sociología y ciencias políticas, que ayuda a explicar cómo las interacciones sociales dan forma a los individuos, los grupos y la sociedad en su conjunto.

Los sociólogos de la Escuela de Chicago fueron de los primeros en abordar estos retos complejos e interrelacionados. Su trabajo puso de relieve las dificultades de integración social, profesional y cultural a las que se enfrentaban los recién llegados a la ciudad. Observaron cómo estos retos conducían a una etnización de la ciudad, con diferentes grupos étnicos asentándose en barrios distintos, creando un complejo "mosaico étnico". También estudiaron la aparición de la marginalidad social, incluida la delincuencia, en este contexto urbano cambiante. Los fenómenos de marginalidad y desviación social, como las bandas y la delincuencia organizada, fueron una de las principales preocupaciones de estos sociólogos. Trataban de entender por qué determinados individuos y grupos decidían dedicarse a actividades ilegales y cómo su entorno social y económico determinaba esas decisiones. Los trabajos de la Escuela de Chicago sobre la desviación social han sido especialmente influyentes. Investigadores como Clifford R. Shaw y Henry D. McKay desarrollaron la teoría de la desorganización social, que sugiere que la delincuencia es principalmente el resultado de la desintegración de las instituciones sociales tradicionales en las zonas urbanas desfavorecidas. Esta teoría ha influido profundamente en la forma en que hoy entendemos la delincuencia y la desviación. Los sociólogos de la Escuela de Chicago fueron pioneros en el estudio de los fenómenos urbanos y los problemas sociales asociados a la rápida urbanización e industrialización. Su enfoque interaccionista allanó el camino para una comprensión más matizada de cómo los individuos y los grupos interactúan con su entorno social y cómo estas interacciones dan forma a sus experiencias y comportamientos.

El interaccionismo, tal como lo concibe la Escuela de Chicago, sitúa la interacción en el centro de la experiencia social. Este enfoque hace hincapié en la idea de que el comportamiento individual está determinado por las interacciones y los intercambios con los demás. En otras palabras, los individuos no actúan de forma aislada, sino que están constantemente inmersos en un proceso de interacción con quienes les rodean. Desde esta perspectiva, la sociedad no es simplemente un conjunto de estructuras rígidas que determinan el comportamiento de los individuos, sino una red dinámica de interacciones sociales. Los individuos no son meros receptores pasivos de las normas sociales, sino que desempeñan un papel activo en la creación y modificación de estas normas a través de sus interacciones. Esto significa que, para comprender el comportamiento de los individuos, debemos examinar la naturaleza de las interacciones en las que participan. Por ejemplo, ¿cómo interactúan los individuos en diferentes contextos, como la familia, el trabajo, la escuela, etc.? ¿Cómo influyen estas interacciones en sus creencias, actitudes y comportamientos? ¿Y cómo contribuyen estas interacciones a la creación y transformación de las estructuras sociales? Además, el interaccionismo sostiene que todas las relaciones humanas implican alguna forma de intercambio o interacción, ya sea verbal o no verbal, formal o informal, positiva o negativa. En consecuencia, el interaccionismo ofrece un valioso marco para el estudio de los fenómenos sociales, desde las interacciones cotidianas entre individuos hasta procesos más amplios de cambio social y político.

El interaccionismo subraya que el comportamiento de un individuo está profundamente influido por sus interacciones con los demás y no existe aislado de su contexto social. Esta perspectiva subraya el hecho de que el comportamiento nunca es estático o constante, sino que siempre se transforma a través de las interacciones sociales. En esto se diferencia el interaccionismo de la teoría funcionalista. El funcionalismo, al centrarse en cómo las distintas partes de la sociedad trabajan juntas para mantener el equilibrio y la armonía, tiende a considerar que el comportamiento individual está determinado en gran medida por el papel funcional que desempeñan en la sociedad. A veces se critica esta perspectiva por no tener en cuenta las dinámicas de poder, el conflicto y el cambio social. El interaccionismo, por su parte, hace hincapié en la forma en que los individuos negocian, interpretan e impugnan sus papeles sociales a través de sus interacciones con los demás. Hace hincapié en la complejidad y la dinámica del comportamiento humano, más que en su conformidad con normas funcionales predeterminadas. Además, el interaccionismo no ve la sociedad como una estructura fija, sino como un proceso en constante evolución moldeado por las interacciones humanas. El interaccionismo ofrece así una perspectiva más matizada y dinámica del comportamiento humano y la sociedad. Destaca el papel activo que desempeñan los individuos en la creación y transformación de su realidad social, y el modo en que el comportamiento se ve moldeado por las interacciones y los intercambios con los demás.

Los principios de la interacción son cuatro:

  1. Unidades de interacción: El interaccionismo reconoce que las interacciones pueden darse entre individuos (interacción interpersonal) o grupos (interacción grupal). Estas unidades de interacción son los actores básicos de la sociedad.
  2. Reglas de interacción: Las interacciones se rigen por reglas, que pueden ser explícitas (como leyes o reglamentos) o implícitas (como normas sociales no escritas). Estas reglas ayudan a estructurar las interacciones y dan sentido al comportamiento.
  3. Proceso ordenado: El interaccionismo considera las interacciones sociales como un proceso ordenado. Esto significa que las interacciones siguen ciertas secuencias y patrones, que pueden analizarse y comprenderse. Por ejemplo, el interaccionismo se ha utilizado para estudiar fenómenos como la violencia, situándolos en su contexto específico de interacción.
  4. Intercambio: El interaccionismo hace hincapié en la idea de que las interacciones sociales se basan fundamentalmente en el intercambio. Puede tratarse de un intercambio de bienes o servicios, pero también de información, sentimientos, ideas, etcétera. Esto subraya la naturaleza recíproca y mutuamente influyente de las interacciones sociales.

Estos principios proporcionan un marco para comprender cómo los individuos y los grupos interactúan entre sí, cómo se estructuran y regulan estas interacciones y cómo contribuyen a la creación y el cambio social.

El constructivismo[modifier | modifier le wikicode]

El constructivismo, que despegó en las décadas de 1960 y 1970, es una corriente de pensamiento que ha influido profundamente en muchos campos, como la sociología, la filosofía, la antropología y la lingüística. El constructivismo se basa en la idea de que el conocimiento no se descubre sin más, sino que es construido activamente por el individuo o la sociedad. Jean Piaget, famoso psicólogo suizo, es una figura clave del constructivismo, aunque su trabajo se clasifica generalmente en el campo de la psicología del desarrollo. Piaget propuso que los niños construyen activamente su comprensión del mundo a través de la interacción con su entorno. Según su teoría, el desarrollo cognitivo se produce a través de una serie de etapas, cada una de las cuales representa un nivel más complejo y sofisticado de comprensión del mundo. En el campo de la lingüística, Piaget veía el lenguaje como una construcción social y cognitiva. Según él, los niños adquieren el lenguaje no simplemente memorizando palabras y reglas, sino construyendo activamente su comprensión del lenguaje a través de sus interacciones con los demás. Puede tratarse de un intercambio de bienes o servicios, pero también de información, sentimientos, ideas, etcétera.

La premisa fundamental del constructivismo es que el conocimiento no es un conjunto estático de hechos a la espera de ser descubiertos, sino que es construido activamente por individuos y grupos. Esto significa que el conocimiento no es simplemente algo que tenemos, sino algo que hacemos. Cada nueva información o experiencia se integra en nuestra base de conocimientos, modificando y desarrollando nuestra comprensión del mundo. Desde esta perspectiva, la realidad no es una entidad objetiva independiente de nosotros, sino que se construye y reconstruye constantemente a través de nuestras interacciones con el mundo y con los demás. Esto significa que nuestro conocimiento del mundo siempre está en desarrollo, siempre se está "construyendo". El constructivismo también reconoce que nuestro conocimiento del mundo siempre está influido por nuestro contexto social y cultural. Nuestras creencias, valores, experiencias e interacciones con los demás influyen en cómo construimos nuestro conocimiento del mundo. Por eso el constructivismo suele asociarse con enfoques metodológicos centrados en explorar las percepciones, interpretaciones y experiencias de las personas, como el estudio de casos, la etnografía o el análisis narrativo. Estos métodos pretenden comprender cómo los individuos y los grupos construyen su conocimiento del mundo y cómo este conocimiento influye en su comportamiento y sus interacciones.

El constructivismo sostiene que nuestra comprensión de la realidad se construye socialmente, en lugar de observarse objetivamente. La realidad, tal y como la conocemos, está moldeada por nuestros sistemas de conocimiento, que a su vez están influidos por normas, valores y prácticas sociales. La realidad no se percibe directamente, sino que se interpreta a través de estas construcciones sociales. Por lo tanto, según el constructivismo, para comprender verdaderamente la realidad, tenemos que entender los procesos por los que se construye. Esto significa examinar los sistemas de conocimiento -las ciencias, normas, reglas, ideologías, etc.- que conforman nuestra percepción e interpretación de la realidad. - que conforman nuestra percepción e interpretación del mundo. Esto implica un análisis de "segundo nivel": no sólo debemos examinar la realidad tal y como se construye, sino también los propios procesos de construcción. Desde esta perspectiva, el conocimiento nunca es neutro ni objetivo, sino que siempre está influido por el contexto social y cultural en el que se produce. Esto subraya la naturaleza fundamentalmente subjetiva del conocimiento y la realidad. El constructivismo tiene importantes implicaciones para la forma en que abordamos la investigación y la práctica en muchos campos, desde la sociología y la política hasta la educación y la psicología. Nos recuerda que nuestras percepciones e interpretaciones del mundo siempre están condicionadas por nuestro contexto social y cultural, y que la realidad siempre es una construcción, nunca algo dado.

Los teóricos constructivistas sostienen que la realidad es construida a lo largo del tiempo por una multitud de actores en una sociedad determinada. Se trata de un proceso colectivo y complejo que implica numerosas interacciones y negociaciones entre individuos y grupos. El constructivismo se centra en el análisis de las estructuras sociales más que en los individuos. Examina cómo las ideas, normas, valores, creencias y prácticas sociales conforman nuestra comprensión de la realidad. Por ejemplo, en el campo de la política, los constructivistas pueden analizar cómo las ideas e ideologías políticas influyen en la formación de las políticas públicas. Además, los constructivistas reconocen que las construcciones sociales de la realidad tienen poder coercitivo. En otras palabras, estructuran nuestros pensamientos y comportamientos y nos obligan a ajustarnos a ellos. Por ejemplo, las normas sociales y culturales pueden hacernos sentir obligados a actuar de una determinada manera, aunque personalmente no estemos de acuerdo con esas normas. Sin embargo, el constructivismo también reconoce que las construcciones sociales de la realidad pueden cuestionarse y cambiarse. Los individuos y los grupos pueden resistirse a las normas sociales, cuestionar las ideas dominantes y proponer nuevas formas de entender e interpretar el mundo. Por tanto, el constructivismo ofrece una perspectiva dinámica y flexible de la realidad social, haciendo hincapié tanto en su estabilidad como en su potencial de cambio.

El constructivismo ofrece valiosas herramientas para analizar y comparar realidades construidas en diferentes contextos. Dos dimensiones importantes del constructivismo son :

  1. Comparación de realidades construidas: El constructivismo reconoce que sociedades diferentes pueden construir realidades diferentes. Por lo tanto, un enfoque constructivista puede implicar la comparación de estas diferentes realidades construidas. Por ejemplo, ¿en qué difieren las normas y los valores de una sociedad a otra? ¿Cómo influyen estas diferencias en el comportamiento y las actitudes de los individuos de estas sociedades?
  2. Relaciones internacionales: El constructivismo ha tenido un impacto significativo en el campo de las relaciones internacionales. Ofrece una perspectiva única sobre cuestiones de poder, conflicto y cooperación entre naciones. Según el constructivismo, las relaciones internacionales no sólo están influidas por factores materiales como el poder militar o económico, sino también por ideas, normas e identidades. Las realidades construidas de cada país, moldeadas por sus sistemas políticos, económicos, culturales y sociales específicos, pueden entrar en conflicto entre sí, dando lugar a tensiones y conflictos internacionales.

Estas dos dimensiones ponen de relieve el papel de la construcción social a la hora de conformar nuestra comprensión de la realidad, y cómo esta construcción puede variar considerablemente entre distintas sociedades y contextos internacionales.

El constructivismo fomenta la conceptualización del espacio no como una entidad física fija, sino como un producto de nuestras construcciones sociales y culturales. El espacio, desde esta perspectiva, se considera una serie de "realidades construidas" que son moldeadas y definidas por los individuos y las sociedades que las habitan. Esto significa que nuestra comprensión y experiencia del espacio están influidas por multitud de factores, como nuestras creencias, valores, normas sociales, sistemas políticos y económicos e interacciones con los demás. Por ejemplo, un espacio urbano puede ser percibido de forma diferente por distintos grupos, en función de su estatus socioeconómico, etnia, edad, sexo, etcétera. Es más, los propios espacios pueden considerarse agentes influyentes en la construcción de nuestras realidades. Tienen el potencial de moldear nuestro comportamiento, actitudes e interacciones de manera significativa. Por ejemplo, el trazado de una ciudad, la presencia o ausencia de determinadas infraestructuras, la disposición de las zonas residenciales y comerciales, etc., pueden influir en la forma en que experimentamos e interpretamos nuestro entorno. De este modo, el constructivismo ofrece una perspectiva rica y matizada sobre cómo entendemos e interactuamos con el espacio, destacando su papel en la configuración de nuestras realidades construidas.

Interaccionistas y constructivistas como alternativas críticas a las teorías funcionalistas, estructuralistas y sistémicas[modifier | modifier le wikicode]

Las teorías interaccionistas y constructivistas ofrecen alternativas críticas a las teorías funcionalistas, estructuralistas y sistémicas de la ciencia política y la sociología.

El interaccionismo, al centrarse en las interacciones microsociales y en cómo configuran el comportamiento de los individuos y el funcionamiento de la sociedad, ofrece una crítica directa al funcionalismo. El funcionalismo tiende a considerar la sociedad como un sistema organizado en el que cada parte tiene una función específica que desempeñar por el bien del conjunto. El interaccionismo, en cambio, hace hincapié en el papel de los individuos y sus interacciones en la estructuración de la sociedad. El constructivismo, por su parte, critica los enfoques estructuralista y sistémico. El estructuralismo tiende a ver la sociedad como un conjunto estructurado de relaciones que determinan el comportamiento de los individuos. El constructivismo, en cambio, hace hincapié en el papel de los individuos y los grupos en la construcción de su realidad social, incluidas las propias estructuras sociales. Del mismo modo, el constructivismo se opone al sistemismo, que ve la sociedad como un sistema de elementos interconectados que interactúan entre sí. El constructivismo, por su parte, se centra más en el análisis de casos concretos y en la forma en que las realidades sociales se construyen y cambian con el tiempo.

Estos dos enfoques -interaccionismo y constructivismo- ofrecen así una visión más dinámica y flexible de la sociedad, haciendo hincapié en el papel activo que desempeñan los individuos en la configuración de su realidad social.

Teoría interaccionista[modifier | modifier le wikicode]

Los orígenes: la Escuela de Chicago[modifier | modifier le wikicode]

A principios del siglo XX se produjeron importantes cambios sociodemográficos y económicos en Chicago. La ciudad se transformó rápidamente en una metrópolis, en gran parte como consecuencia de la rápida industrialización y la inmigración masiva procedente de Europa y las zonas rurales del sur de Estados Unidos. La llegada masiva de estos nuevos residentes, en busca de trabajo en la floreciente industria, provocó una rápida expansión de la ciudad. Sin embargo, también exacerbó las tensiones raciales y étnicas, creó condiciones de vida precarias y provocó un aumento de la delincuencia. Los nuevos inmigrantes solían asentarse en barrios étnicamente homogéneos, a veces llamados "guetos", donde las condiciones de vida eran a menudo difíciles. La segregación racial y étnica a menudo provocaba tensiones, que a veces degeneraban en violencia y disturbios raciales. Al mismo tiempo, la falta de oportunidades económicas y de educación para muchos jóvenes contribuyó al aumento de la delincuencia juvenil. Del mismo modo, la pobreza y la desesperación llevaron a algunas personas a recurrir a la prostitución como medio de subsistencia. Todos estos factores crearon un clima social tenso y plantearon muchos retos a las autoridades municipales y a los sociólogos de la época, que trataron de comprender y resolver estos problemas. En este contexto se desarrolló la Escuela de Sociología de Chicago, que adoptó un enfoque interaccionista para el estudio de estos fenómenos sociales.

A principios del siglo XX, la Escuela de Chicago revolucionó el campo de la sociología al desplazar la atención de los factores estructurales y las respuestas represivas a los comportamientos desviados a un análisis más matizado de las interacciones sociales y la dinámica de la marginalidad. Centrándose en las comunidades marginadas y desarraigadas de la creciente metrópolis que era Chicago, los sociólogos de la Escuela de Chicago trataron de comprender las motivaciones, racionalidades e interacciones sociales subyacentes a los comportamientos desviados. Adoptaron un enfoque empírico, basado en la observación directa y la investigación de campo, que constituía una novedad en el campo de la sociología de la época. Estos investigadores destacaron el papel de las interacciones sociales en la creación de comportamientos desviados, demostrando que dichos comportamientos no son simplemente el resultado de factores individuales, sino que también están moldeados por las condiciones sociales y las interacciones dentro de la comunidad. Esto allanó el camino para una comprensión más profunda y matizada de la desviación social y sentó las bases del enfoque interaccionista en sociología.

La Escuela de Sociología de Chicago, basándose en el enfoque interaccionista, destacó varios temas principales en sus investigaciones:

  1. Minorías raciales y étnicas: El estudio de los grupos minoritarios ha permitido comprender los procesos de asimilación, discriminación y segregación, así como el impacto de estos procesos en la estructura social y la dinámica intergrupal.
  2. El hombre marginal: Este concepto, introducido por Robert E. Park, describe a los individuos que viven en la frontera entre dos culturas o grupos sociales y que tienen dificultades para integrarse plenamente en uno u otro. Esta marginalidad puede provocar sentimientos de alienación, confusión y conflicto.
  3. La ciudad: la transformación de Chicago en una metrópolis en rápido movimiento ha sido un campo de estudio privilegiado para comprender los procesos sociales, económicos y políticos que tienen lugar en las zonas urbanas.
  4. Desviación: los sociólogos de la Escuela de Chicago fueron de los primeros en estudiar la desviación no como un acto aislado, sino como un proceso social, influido por las interacciones y la dinámica de la comunidad.
  5. Crimen y delincuencia: Centrándose en los barrios de alta criminalidad de Chicago, estos investigadores trataron de entender las causas subyacentes del crimen y la delincuencia, haciendo hincapié en los factores sociales y ambientales más que en las disposiciones individuales.

Estos temas contribuyeron en gran medida a la comprensión de la dinámica social en entornos urbanos e influyeron en gran parte de la investigación posterior en sociología y ciencias políticas.

Los trabajos de la Escuela de Sociología de Chicago sobre las minorías revelaron que estos grupos suelen desarrollar sólidos sistemas de interacción en respuesta a los retos del entorno social. Estos sistemas, que incluyen normas, valores y prácticas compartidas, sirven como mecanismos de defensa y protección frente a fuerzas externas, como la discriminación y la exclusión. Por ejemplo, en contextos de inmigración o marginación, los miembros de las minorías pueden unirse y crear comunidades de apoyo para hacer frente a la adversidad. Estas comunidades pueden organizarse en torno a determinadas características comunes, como la raza, la etnia, la lengua, la religión o la clase social. Además de proporcionar apoyo social y emocional, estos sistemas de interacción también pueden facilitar la adaptación e integración de las personas en la sociedad en general. Pueden ayudar a los miembros de la comunidad a superar los retos de la vida cotidiana, acceder a recursos valiosos y mantener sus identidades culturales. Por ejemplo, los trabajos de la Escuela de Sociología de Chicago han demostrado que los sistemas de interacción dentro de las minorías no sólo son manifestaciones de solidaridad y resistencia, sino también elementos esenciales para comprender la dinámica de las relaciones sociales y políticas en contextos urbanos.

Entre las palabras clave del interaccionismo figuran :

  • Socialización: Este proceso se refiere al modo en que los individuos aprenden e interiorizan las normas, valores y comportamientos de su sociedad. Esto ocurre a lo largo de toda la vida y determina la forma en que las personas interactúan con los demás y entienden su lugar en la sociedad.
  • Interaccionismo simbólico: Esta perspectiva hace hincapié en la creación de significados sociales a través de las interacciones. Los individuos no son simplemente pasivos ante la sociedad, sino que desempeñan un papel activo en la creación de su realidad social a través de su interpretación de símbolos y signos.
  • Observación participante: Este método de investigación implica que el investigador participe activamente con la comunidad o el grupo que estudia. Esto permite al investigador comprender las experiencias y perspectivas de los participantes desde dentro.
  • Darwinismo social: Esta teoría aplica los principios de selección natural de Darwin a la sociedad, sugiriendo que los individuos o grupos más capaces de adaptarse tienen éxito mientras que otros fracasan.
  • Funcionalismo: Esta teoría ve la sociedad como un sistema complejo en el que todas las partes trabajan juntas para garantizar la estabilidad y la armonía. Cada parte tiene una función específica que contribuye al funcionamiento general de la sociedad.
  • Etnometodología: Este enfoque se centra en los métodos que utilizan las personas en su vida cotidiana para comprender y navegar por su mundo social.
  • Ecología urbana: Esta perspectiva examina cómo las características espaciales y físicas de una ciudad influyen en las interacciones sociales y los comportamientos de los individuos.
  • Desorganización: Este concepto se refiere a una ruptura o degradación del orden social, a menudo causada por cambios rápidos o conflictos. Esto puede conducir a una reducción de la influencia de las normas y valores colectivos sobre los individuos.

Erwin Goffman (1922-1982): escenificación de la vida cotidiana[modifier | modifier le wikicode]

Erwin Goffman.

Erving Goffman fue un reputado sociólogo que realizó una importante contribución a la sociología de la interacción. Nacido en 1922 y fallecido en 1982, es conocido sobre todo por sus trabajos sobre la "escenificación de la vida cotidiana" y la teoría del "drama social". En "La escenificación de la vida cotidiana", Goffman utiliza la metáfora del teatro para describir cómo los individuos se presentan a sí mismos y a los demás en la vida cotidiana. Habla de la "cara" (la imagen de uno mismo que se presenta a los demás), los "papeles" (los comportamientos esperados según las expectativas sociales) y el "escenario" (el contexto en el que tiene lugar la interacción). Según Goffman, los individuos están constantemente "interpretando" papeles y adaptando su comportamiento según la situación y las expectativas de los demás. Sugiere que todos somos actores en el "escenario" de la vida cotidiana, representando distintos papeles y manipulando nuestras "actuaciones" para gestionar las impresiones que causamos en los demás. En el contexto de su trabajo sobre los hospitales psiquiátricos, Goffman estudió cómo los individuos se desenvuelven en estas instituciones y cómo las interacciones y los comportamientos están determinados por el contexto institucional. Su trabajo reveló cómo las instituciones pueden ejercer un control social sobre los individuos y cómo éstos se resisten o se adaptan a estas limitaciones. Este trabajo ha supuesto una importante contribución a nuestra comprensión de cómo se estructuran las interacciones sociales y cómo los individuos gestionan su identidad y su actuación social.

Erving Goffman, aunque suele asociarse con el interaccionismo simbólico, también ha contribuido a la teoría constructivista. El constructivismo se centra en cómo los individuos y los grupos sociales construyen e interpretan la realidad a través de sus interacciones y representaciones.

Goffman sostiene que la realidad está conformada por las representaciones que nos hacemos de ella y por las representaciones que compartimos con los demás. Según Goffman, hay dos aspectos de la realidad:

  • Representaciones de la realidad: Nos formamos imágenes, ideas y creencias sobre la realidad basándonos en nuestras experiencias personales y en nuestras interacciones con los demás. Estas representaciones influyen en nuestra comprensión del mundo y guían nuestro comportamiento.
  • La realidad de las representaciones: Cuando las representaciones de la realidad son compartidas y aceptadas por un grupo o una sociedad, adquieren fuerza real y actúan sobre los individuos y las interacciones sociales. En otras palabras, las representaciones colectivas se convierten en una realidad social en sí mismas.

Así, para Goffman, los individuos participan activamente en la construcción de su realidad social a través de sus representaciones y sus interacciones. Los individuos no son meros receptores pasivos de la realidad, sino actores activos que configuran y son configurados por sus representaciones y sus experiencias sociales. Este enfoque hace hincapié en la naturaleza dinámica y cambiante de la realidad social y subraya la importancia de los procesos de interpretación y negociación en la construcción de la realidad.

La noción de "dramaturgia social" es fundamental en la obra de Erving Goffman. Según él, la vida social se desarrolla como una obra de teatro, con actores (los individuos), un escenario (el entorno social) y un público (las demás personas presentes). Cada individuo desempeña papeles diferentes, en función de la situación en la que se encuentra y de las expectativas sociales asociadas a esa situación. Desde esta perspectiva, el espacio público se considera un "escenario" donde los individuos representan sus papeles sociales. Goffman distingue entre el "escenario delantero", donde los individuos se ajustan a las normas sociales y desempeñan un papel destinado a ser visto por los demás, y el "escenario trasero", donde los individuos pueden relajarse, ser ellos mismos y prepararse para sus actuaciones en el escenario delantero. Para Goffman, la "autopresentación" es un componente esencial de la interacción social. Los individuos intentan controlar la impresión que dan a los demás manipulando su apariencia, lenguaje corporal y comportamiento. Por ejemplo, una persona puede vestirse de determinada manera o comportarse de determinada forma para dar una impresión concreta, como parecer competente o digna de confianza. Así, para Goffman, el espacio público es un lugar donde los individuos desempeñan sus roles sociales, tratan de controlar la impresión que causan en los demás y negocian constantemente sus identidades y relaciones con los demás a través de sus interacciones...

En su análisis de la vida social, Erving Goffman hace hincapié en las formas de compromiso que adoptan los individuos en sus interacciones. Las tres habilidades - cooperación, compromiso y absorción - son esenciales para la forma en que los individuos se comportan e interactúan en diferentes situaciones sociales. Son especialmente relevantes en el análisis de Goffman de la "dramaturgia social", donde las interacciones sociales se consideran representaciones teatrales.

  1. Cooperación: Goffman subraya que las interacciones sociales requieren algún tipo de cooperación entre los individuos. Esto implica el respeto mutuo de las normas sociales y las expectativas de comportamiento. La cooperación es esencial para mantener el orden social y facilitar unas interacciones sociales fluidas. Por ejemplo, en una conversación, los individuos deben cooperar tomando su turno para hablar y escuchando cuando es el turno del otro.
  2. Compromiso: Según Goffman, el compromiso se refiere al grado de implicación o compromiso de un individuo en una interacción social. El compromiso puede variar en función de la situación y del papel que desempeñe el individuo. Por ejemplo, una persona puede estar muy comprometida en una conversación seria con un amigo, pero menos comprometida en una conversación informal con un desconocido.
  3. Absorción: Goffman utiliza el término "absorción" para referirse a situaciones en las que un individuo está completamente involucrado en una actividad hasta el punto de ser "absorbido" por ella. En estas situaciones, el individuo puede estar tan concentrado en la actividad que realiza que es menos consciente de su entorno social y menos sensible a las interacciones sociales.

Estas tres habilidades son fundamentales para que los individuos se desenvuelvan en el mundo social, y son componentes clave de la teoría del drama social de Goffman.

La perspectiva de Erving Goffman sobre la sociedad como teatro implica que todos somos actores y espectadores en el espacio público. Esta perspectiva suele denominarse "dramaturgia social" y sugiere que la vida social es una serie de representaciones. En estas representaciones, los individuos desempeñan un determinado papel y, al mismo tiempo, son también espectadores de las actuaciones de los demás. Cuando interactuamos con los demás, "representamos un papel" según lo que creemos que los demás esperan de nosotros. Estas expectativas pueden estar basadas en normas sociales, roles sociales, estereotipos, etc. Y mientras representamos nuestro papel, también observamos e interpretamos las actuaciones de los demás. En otras palabras, somos a la vez actores que dan forma a la interacción social y espectadores que la interpretan. Estas interacciones están muy influidas por la cultura, ya que es ella la que proporciona el "guión" o las directrices generales de nuestras actuaciones. Por ejemplo, la cultura define las normas y valores apropiados, los roles de género, el comportamiento aceptable, etcétera. Por tanto, a través de nuestras interacciones en el espacio público, participamos tanto en la creación de la realidad social (como actores) como en su interpretación (como espectadores). Y ambos procesos están determinados por el contexto cultural en el que tienen lugar.

Según Erving Goffman, el lenguaje y el cuerpo son dos elementos cruciales en la interacción social. Son las principales herramientas que utilizamos para "desempeñar" nuestro papel en la representación social.

  1. El habla: Goffman subraya la importancia de la comunicación verbal en la interacción social. La forma en que hablamos, las palabras que elegimos, el tono que empleamos, etc., son elementos de nuestra actuación. Ayudan a expresar nuestra identidad, indican nuestro estatus social, demuestran que pertenecemos a un determinado grupo, etcétera. El habla es también una forma importante de interpretar la actuación de los demás. Al escuchar a los demás, recogemos información sobre su papel, estatus, identidad, etc.
  2. El cuerpo: Goffman también subraya la importancia de la comunicación no verbal en la interacción social. Los movimientos corporales, las expresiones faciales, el contacto visual, etc., son elementos clave de nuestra actuación. Pueden transmitir una gran variedad de información, como nuestras emociones, nuestras actitudes, nuestra comodidad o incomodidad en una situación, etcétera. Además, nuestro aspecto físico (ropa, peinado, etc.) también puede influir en cómo nos perciben los demás.

En la interacción social, utilizamos el habla y el cuerpo para "representar" nuestro papel e interpretar el de los demás. Estos procesos nos permiten "negociar" nuestro lugar en la sociedad y comprender el de los demás.

Interaccionismo simbólico[modifier | modifier le wikicode]

Erving Goffman estudió diversas formas de comportamiento social, entre ellas las estrategias de evitación. Los individuos pueden utilizar estas estrategias para mantener su "cara" (una imagen de sí mismos presentada a los demás) o para sortear situaciones sociales potencialmente incómodas o embarazosas.

Según Goffman, algunas de estas estrategias de evitación pueden ser:

  • Evitación física: puede incluir cosas como cambiar de camino para evitar chocar con alguien o salir de una habitación cuando entran determinadas personas.
  • Evitación de la comunicación: No responder a un mensaje, ignorar a alguien en una conversación o evitar hablar de ciertos temas pueden ser formas de evitación de la comunicación.
  • Evitación de la mirada: A veces las personas pueden evitar el contacto visual directo con alguien para evitar una interacción.
  • Evitar la distracción: las personas pueden fingir estar ocupadas o distraídas para evitar la interacción.

Todas estas estrategias se utilizan para controlar cómo nos perciben los demás, lo que constituye el núcleo del marco del interaccionismo simbólico de Goffman. Sin embargo, es importante señalar que estos comportamientos también pueden tener consecuencias negativas, como obstaculizar la comunicación o crear malentendidos.

El interaccionismo simbólico ofrece una perspectiva interesante para entender la política. En política, las interacciones entre individuos, grupos, partidos políticos, instituciones e incluso naciones desempeñan un papel crucial en la forma en que se toman las decisiones y se aplican las políticas.

He aquí algunos de los puntos principales del interaccionismo en el ámbito de la política:

  • Negociación y debate: La política suele consistir en la negociación y el debate entre distintas partes con intereses diferentes. El interaccionismo nos ayuda a entender cómo tienen lugar estos procesos y cómo los individuos y los grupos utilizan símbolos y significados compartidos para influir en estas negociaciones.
  • Construcción de la identidad: La política es también un proceso mediante el cual se construyen y cuestionan las identidades. Por ejemplo, la identidad política de un individuo puede estar determinada por sus interacciones con los demás en su entorno social y político.
  • Influencia y poder: El interaccionismo puede ayudar a comprender cómo se ejerce y negocia el poder en las interacciones políticas. Por ejemplo, cómo los individuos o los grupos utilizan el lenguaje, los símbolos y los rituales para influir en los demás y ganar poder.
  • Cambio social: El interaccionismo ofrece una perspectiva sobre cómo puede producirse el cambio social a través de las interacciones cotidianas. Por ejemplo, cómo los movimientos sociales utilizan las interacciones para movilizar apoyos, difundir ideas y provocar cambios en las normas sociales y políticas.

Así, el interaccionismo simbólico nos recuerda que la política no sólo tiene que ver con estructuras institucionales y procesos formales, sino también con interacciones sociales, significados compartidos y negociaciones cotidianas.

Erving Goffman identificó varias situaciones que pueden perturbar la interacción social ritual. He aquí una explicación más detallada de estas tres situaciones:

  • Ofensa y reparación: En esta situación, una persona puede cometer una ofensa, o una violación de las normas de interacción, que puede provocar un sentimiento de vergüenza o malestar en la persona ofendida. Sin embargo, suele haber una posibilidad de reparación, en la que la persona que ha cometido la ofensa puede disculparse o reparar el daño para restablecer el orden social.
  • Profanación: En este caso, una persona se niega deliberadamente a seguir las normas de interacción. Puede ocurrir cuando una persona cuestiona o critica abiertamente las normas sociales establecidas. Esta violación intencionada de las normas puede causar grandes trastornos en las interacciones sociales.
  • Anormalidad: En este caso, una persona es incapaz de seguir las normas de interacción debido a ciertas condiciones o circunstancias que escapan a su control. Esto puede ocurrir, por ejemplo, si una persona padece una enfermedad mental o una discapacidad física que le impide participar en las interacciones sociales de la forma habitual.

Cualquiera de estas situaciones puede alterar el orden social y causar vergüenza o incomodidad a los demás participantes en la interacción. Sin embargo, Goffman sostiene que estas perturbaciones también pueden ser oportunidades para examinar y cuestionar las normas sociales establecidas.

La teoría constructivista[modifier | modifier le wikicode]

Los orígenes: la epistemología de Alfred Schütz (1899 - 1959)[modifier | modifier le wikicode]

Alfred Schütz.

Alfred Schütz fue un sociólogo y filósofo austriaco que contribuyó decisivamente al desarrollo de la fenomenología social, un enfoque que trata de entender cómo los individuos dan sentido a su mundo social. Schütz cree que nuestra comprensión del mundo está estructurada por nuestra experiencia directa de él. En otras palabras, construimos nuestra realidad a partir de nuestra propia perspectiva y experiencias personales. Sostiene que los individuos interactúan con el mundo a partir de sus interpretaciones y comprensiones subjetivas del mismo. Para Schütz, la realidad es un fenómeno construido socialmente. Cada individuo tiene una concepción única y subjetiva de la realidad, basada en sus experiencias personales, interacciones con los demás e interpretaciones de estas experiencias e interacciones. Esta perspectiva suele denominarse "construccionismo social". Siguiendo a Schütz, Goffman también exploró cómo los individuos construyen e interpretan su realidad social, centrándose en particular en cómo los individuos se presentan y se manejan en diferentes situaciones sociales. Desde esta perspectiva, un "objeto de pensamiento" puede entenderse como algo construido por los individuos a través de su interacción e interpretación del mundo. Por ejemplo, las normas sociales, los roles de género y las identidades culturales pueden considerarse "objetos de pensamiento" construidos socialmente.

En las ciencias sociales, y más en general en la investigación, la construcción del objeto de estudio es una etapa crucial que requiere una conceptualización y una operacionalización rigurosas. Esto significa que el investigador debe definir con precisión lo que pretende estudiar (conceptualización) y determinar cómo va a medir u observar ese fenómeno (operacionalización). Construir el objeto de estudio suele implicar tomar un concepto o idea general y transformarlo en algo específico, medible y observable. Por ejemplo, un investigador interesado en estudiar la "calidad de vida" tendrá que definir con precisión qué entiende por esta noción (por ejemplo, incluyendo factores como la salud, el bienestar económico, las relaciones sociales, etc.) y determinar cómo va a medir cada uno de estos factores. También es importante señalar que la construcción del objeto de estudio suele estar influida por el marco teórico del investigador, es decir, el conjunto de teorías y conceptos que utiliza para comprender su tema. Por lo tanto, distintos investigadores pueden construir e interpretar el objeto de estudio de formas diferentes, en función de su perspectiva teórica. Por último, es esencial comprender que la construcción del objeto de estudio es una etapa fundamental de la investigación científica, que contribuye a garantizar la validez y fiabilidad de la investigación. Sin una definición clara y precisa del objeto de estudio, sería muy difícil, si no imposible, llevar a cabo una investigación rigurosa y producir resultados fiables.

Alfred Schütz propuso un enfoque fenomenológico de la sociología, es decir, se interesó por el modo en que los individuos perciben e interpretan el mundo que les rodea. En su opinión, nuestra comprensión del mundo es siempre una construcción de segundo grado, basada en nuestras interpretaciones personales y subjetivas de la realidad. Según Schütz, la tarea del sociólogo es comprender estas construcciones subjetivas de la realidad, y no tratar de descubrir una "realidad objetiva". Para ello, es necesario desarrollar herramientas y métodos de investigación que permitan explorar y comprender las percepciones e interpretaciones de los individuos. Esto significa que, en lugar de limitarse a observar el comportamiento de los individuos, el investigador debe esforzarse por comprender el significado que los individuos dan a su comportamiento y experiencia. Para ello pueden emplearse métodos de investigación cualitativa, como las entrevistas en profundidad o la observación participante, que permiten recoger datos detallados sobre las experiencias y percepciones de las personas. En este sentido, el planteamiento de Schütz puede considerarse una crítica a los enfoques más tradicionales de la sociología, que pretenden explicar el comportamiento social en términos de leyes o estructuras objetivas. Por el contrario, Schütz sostiene que el comportamiento social sólo puede entenderse teniendo en cuenta la perspectiva de los propios actores sociales.

El enfoque constructivista, representado por pensadores como Schütz y Goffman, hace hincapié en la importancia de comprender las realidades sociales tal y como son percibidas y construidas por los propios individuos. Esta perspectiva hace hincapié en el papel activo que desempeñan los individuos en la creación y transformación de su mundo social. En este contexto, la investigación sociológica no se limita a observar y describir la realidad social. Se trata también de comprender cómo se construye esta realidad, cómo se experimenta y cómo la interpretan los individuos. Este enfoque requiere una reflexión epistemológica sobre los métodos de investigación utilizados y los supuestos en los que se basan. También implica reconocer que nuestra propia comprensión como investigadores es también una construcción, moldeada por nuestras propias experiencias, nuestras propias perspectivas y nuestro propio contexto cultural e histórico. Por tanto, el objetivo no es llegar a una "verdad" objetiva o universal, sino comprender las múltiples realidades que construyen y experimentan los individuos en diferentes contextos sociales.

La filosofía del lenguaje de John Searle[modifier | modifier le wikicode]

John searle en 2005.

John Searle es un reputado filósofo estadounidense que ha trabajado extensamente en la filosofía del lenguaje y la mente. En "La construcción de la realidad social" (1995), Searle explora cómo nuestras concepciones de la realidad están moldeadas por nuestras creencias y prácticas sociales. Distingue entre hechos brutos, que existen independientemente de la intervención humana (por ejemplo, la gravedad), y hechos institucionales, que existen sólo porque creemos en ellos (por ejemplo, la idea del dinero como medio de intercambio). Searle sostiene que muchas de nuestras realidades sociales -como los gobiernos, los matrimonios, el dinero y la propiedad- se construyen mediante procesos lingüísticos. Por ejemplo, cuando decimos "Esto es dinero", estamos contribuyendo a crear la realidad social de que el papel o el metal que sostenemos tiene algún valor. Del mismo modo, cuando decimos "Estamos casados", creamos una nueva realidad social con derechos, obligaciones y expectativas específicas. La perspectiva del constructivismo de Searle está, pues, estrechamente vinculada al modo en que el lenguaje ayuda a construir nuestra realidad social.

John Searle considera que el lenguaje es fundamental para nuestra construcción de la realidad social. En su opinión, el lenguaje no es sólo un medio para comunicar información, sino también una herramienta para crear y modificar nuestra realidad social. En su obra se centra en lo que denomina "actos de habla", que son las distintas formas en que utilizamos el lenguaje para llevar a cabo acciones en el mundo social. Por ejemplo, cuando hacemos una promesa, utilizamos el lenguaje para crear una obligación social. Cuando nombramos algo, utilizamos el lenguaje para dar identidad a un objeto o a una persona. Cuando formulamos leyes o reglas, utilizamos el lenguaje para establecer normas de comportamiento. La visión del lenguaje de Searle es, por tanto, muy cercana a la de Piaget, que también veía el lenguaje como una construcción esencial para nuestra comprensión e interacción con el mundo.

John Searle ha sido uno de los principales contribuyentes a la filosofía del lenguaje, una subdisciplina de la filosofía que se ocupa de los conceptos relacionados con el lenguaje y su uso. En su opinión, el lenguaje desempeña un papel crucial en la construcción de nuestra realidad social. Sostiene que, cuando utilizamos el lenguaje, realizamos lo que él denomina "actos de habla". Un acto de habla no es sólo el acto de decir algo, sino también el acto de hacer algo con esas palabras. Por ejemplo, al decir "prometo fregar los platos", no sólo comunicamos información, sino que nos comprometemos a realizar una acción (hacer una promesa). Según Searle, estos actos de habla tienen el poder de crear realidades sociales. Por ejemplo, cuando el alcalde de una ciudad dice "declaro abierta esta feria", no sólo está describiendo una situación, sino que está creando una nueva realidad: la feria está oficialmente abierta. A través de este proceso, el lenguaje contribuye a la construcción de nuestra realidad social. En otras palabras, Searle ve el lenguaje no sólo como un medio para describir el mundo, sino también como un medio para cambiarlo. Por eso dice que "el habla es una forma de acción".

El estudio de la etimología, que es el origen y la historia de las palabras, puede aportar mucha información valiosa sobre cómo utilizamos el lenguaje para concebir y construir nuestra realidad. Cada palabra tiene una historia, y esta historia suele estar vinculada a la forma en que entendemos el mundo. Por ejemplo, la palabra "comprender" procede del latín "comprehendere", que significa "agarrar juntos". Esto sugiere que, para entender algo, tenemos que ser capaces de captar todos sus aspectos a la vez, de unirlos en un todo coherente. Estudiar la etimología de las palabras nos permite comprender mejor cómo utilizamos el lenguaje para dar sentido al mundo que nos rodea. Esto puede ayudarnos a pensar de forma más crítica sobre cómo utilizamos el lenguaje, a detectar supuestos ocultos en nuestro discurso y a desarrollar nuevas formas de pensar y hablar sobre el mundo. Sin embargo, también es importante señalar que la etimología no siempre es una guía fiable del significado actual de una palabra. Los significados de las palabras cambian con el tiempo, y a veces el significado original de una palabra puede ser muy diferente de su uso actual. Por eso, aunque la etimología puede ofrecer ideas interesantes, debe utilizarse con precaución como herramienta de análisis lingüístico.

La lengua desempeña un papel esencial en la forma en que concebimos y construimos nuestra realidad social. No es sólo una herramienta de comunicación, sino también un medio por el que damos sentido al mundo que nos rodea. He aquí algunas de las formas en que el lenguaje contribuye a la construcción de la realidad social:

  • Categorización y conceptualización: el lenguaje nos ayuda a dividir el mundo en categorías y conceptos comprensibles. Por ejemplo, las palabras que utilizamos para describir colores, emociones o relaciones sociales nos ayudan a estructurar nuestra experiencia del mundo.
  • Creación y transmisión de cultura: la lengua es el principal vehículo de la cultura. Nos permite compartir nuestras ideas, creencias y valores, y transmitir nuestra cultura de generación en generación.
  • Negociación y creación de significados: A través de la lengua podemos discutir, debatir y negociar el significado de acontecimientos, ideas y experiencias. Esto es especialmente importante en situaciones de cambio o conflicto social.
  • Crear y mantener relaciones sociales: la lengua nos permite crear y mantener relaciones sociales. Por ejemplo, utilizamos el lenguaje para expresar afecto, respeto u hostilidad hacia los demás.
  • Definir y construir la identidad: la lengua desempeña un papel importante en la forma en que definimos nuestra identidad y nuestro lugar en la sociedad. Por ejemplo, la forma en que hablamos y las palabras que utilizamos pueden reflejar nuestro origen étnico, nuestra clase social, nuestro sexo, etc.

El lenguaje es una poderosa herramienta que configura nuestra comprensión del mundo y nuestra interacción con él. Contribuye a la construcción de nuestra realidad social de formas complejas y polifacéticas.

Peter Berger y Thomas Luckman: "La construcción social de la realidad".[modifier | modifier le wikicode]

Peter L. Berger y Thomas Luckmann, en su influyente libro "La construcción social de la realidad" (1966), desarrollaron una teoría del conocimiento en sociología que explica cómo se crean, institucionalizan y dotan de significado las realidades sociales para los individuos de una sociedad. Para ellos, la realidad es un fenómeno tanto objetivo como subjetivo, que se construye a través de la interacción humana y el lenguaje.

  • Construcción social de la realidad: Para Berger y Luckmann, la realidad no es una entidad externa fija e inmutable, sino un fenómeno en constante evolución que se construye y remodela mediante la interacción humana. Los individuos, a través de sus acciones e interacciones, crean una realidad social que, aunque subjetiva, se percibe como objetiva y "real".
  • Papel del lenguaje: El lenguaje es esencial en este proceso de construcción social de la realidad. Proporciona el marco en el que los individuos interpretan, describen y dan sentido a su experiencia del mundo. Mediante el intercambio de símbolos y significados a través del lenguaje, los individuos construyen conjuntamente una realidad compartida.
  • Institucionalización y roles sociales: Las pautas repetidas de interacción se institucionalizan, es decir, se transforman en estructuras sociales estables y predecibles, como la familia, la educación, el gobierno, etc. Estas instituciones, a su vez, influyen en la forma en que las personas interactúan entre sí. Estas instituciones, a su vez, influyen en el comportamiento de los individuos asignándoles roles específicos.
  • Realidad subjetiva y realidad objetiva: Aunque la realidad se construye socialmente, los individuos la experimentan como una realidad objetiva que escapa a su control. Esto es lo que Berger y Luckmann llaman "reificación", el proceso por el cual la realidad construida socialmente se percibe como una realidad objetiva e inalterable.

La perspectiva de Berger y Luckmann destaca el papel central de la interacción social y el lenguaje en la construcción de la realidad que percibimos. Las ciencias sociales, en su opinión, deberían por tanto centrarse en comprender estos procesos de construcción social de la realidad.

Peter L. Berger y Thomas Luckmann, en su libro "La construcción social de la realidad", explican que la realidad es creada y modificada constantemente por las interacciones sociales. Destacan tres conceptos clave en este proceso:

  • El lenguaje como base del conocimiento de la vida cotidiana: El lenguaje no es sólo una herramienta de comunicación, sino también un medio por el que los individuos dan sentido a su mundo. A través del lenguaje nombramos, categorizamos e interpretamos nuestra experiencia del mundo. Por tanto, el lenguaje desempeña un papel crucial en la construcción de nuestra realidad social.
  • La sociedad como realidad objetiva: Aunque la sociedad se construye socialmente, los individuos la perciben como una realidad objetiva que escapa a su control. Las instituciones sociales, las normas y las reglas son vistas como entidades que existen fuera del individuo y que ejercen una influencia y un control sobre su comportamiento. Esta objetivación de la realidad social contribuye a la estabilidad y continuidad de la sociedad.
  • La sociedad como realidad subjetiva: Berger y Luckmann también sostienen que la realidad social es una realidad subjetiva. En otras palabras, los individuos dan sentido a su mundo a través de sus propias perspectivas y experiencias. Esto implica la identificación con el otro, donde aprendemos a ver el mundo a través de los ojos de los demás. Es este proceso de interiorización el que nos permite comprender y ajustarnos a las expectativas y normas sociales.

Berger y Luckmann demuestran que la realidad es una construcción social, moldeada por el lenguaje y las interacciones sociales, y percibida como una entidad objetiva que ejerce una influencia sobre el individuo. Al mismo tiempo, la realidad es una experiencia subjetiva, influida por nuestra identificación y empatía con los demás.

Desde la perspectiva de la ciencia política, el poder es un elemento central en la construcción social de la realidad. El poder es la capacidad de influir en el comportamiento de otros individuos o grupos de individuos, estableciendo reglas, normas y estructuras que conforman y dirigen el comportamiento social.

El poder puede manifestarse de diversas maneras en una sociedad:

  • Poder institucional: Es la autoridad y el control que ejercen las instituciones sociales, como el gobierno, las organizaciones jurídicas, los centros educativos, las organizaciones religiosas, etc. Estas instituciones establecen normas y reglas que guían el comportamiento de los individuos. Estas instituciones establecen normas y reglas que guían el comportamiento de los individuos.
  • Poder social: Es la influencia que ejercen los grupos sociales sobre los individuos. Puede incluir la presión de los iguales, la influencia de los medios de comunicación, el peso de las tradiciones culturales, etc.
  • Poder individual: es la capacidad de una persona para influir en los demás, ya sea a través de su carisma, sus conocimientos, su experiencia, su riqueza, su estatus social, etc.

La realidad social es, pues, en parte una construcción del poder. Los individuos están sujetos a las reglas y normas establecidas por quienes tienen poder, y también participan en esta construcción aceptando, negociando o resistiendo estas reglas y normas. Al comprender cómo el poder configura la realidad social, podemos entender mejor la dinámica de la sociedad y cómo puede producirse el cambio social. La capacidad de hacer que los individuos se adhieran a una realidad social construida es una dimensión esencial del poder. Las instituciones sociales ejercen control sobre los individuos estableciendo y haciendo cumplir las normas y reglas que definen la realidad social. Si un individuo cuestiona o viola estas normas y reglas, puede ser objeto de diversas formas de castigo, que van desde la desaprobación social hasta sanciones legales más severas. En casos extremos, como el de Galileo, quienes desafían el orden establecido pueden incluso ser amenazados de muerte u otras formas de violencia extrema. El caso de Galileo es un ejemplo de cómo puede utilizarse el poder para imponer una determinada concepción de la realidad. Galileo fue condenado por la Iglesia Católica por apoyar el heliocentrismo, una teoría que contradecía la visión geocéntrica del mundo aceptada en la época. Sin embargo, es importante señalar que la realidad construida socialmente no es inmutable y puede modificarse o cuestionarse con el paso del tiempo. Por ejemplo, a pesar de la condena de Galileo, su teoría del heliocentrismo acabó siendo aceptada como verdad científica. Esto también ilustra que el poder no siempre es absolutamente decisivo: puede ser cuestionado y transformado, y las realidades sociales pueden evolucionar a través de este proceso de impugnación y cambio.

Según Berger y Luckmann, la realidad social se construye a diario mediante procesos de institucionalización y legitimación.

La institucionalización es el proceso por el cual determinadas acciones y comportamientos se vuelven repetidos y predecibles, formando patrones que configuran la realidad social. Estas pautas de comportamiento institucionalizadas son interiorizadas por los individuos y se convierten en hábitos que estructuran sus acciones cotidianas. Por ejemplo, levantarse temprano para ir a trabajar, obedecer las normas de tráfico o ajustarse a las normas de cortesía en las interacciones sociales son ejemplos de comportamiento institucionalizado.

El proceso de legitimación, por su parte, es el mecanismo por el cual estos comportamientos institucionalizados son validados y apoyados por la sociedad. Están justificados y apoyados por creencias, valores, normas y reglas compartidas. Por ejemplo, el respeto a la ley está legitimado por la creencia de que es necesario para mantener el orden y la estabilidad en la sociedad.

Estos dos procesos trabajan juntos para crear y mantener la realidad social. La institucionalización establece comportamientos y expectativas, mientras que la legitimación proporciona justificación y apoyo a estos comportamientos y expectativas. A través de estos procesos se construye y mantiene la realidad social día a día.

El proceso de institucionalización es un aspecto esencial de cualquier sociedad. Consiste en formalizar y codificar el comportamiento y las interacciones entre los individuos para crear un orden social estable y predecible. Esto puede hacerse mediante leyes, reglas, normas sociales, tradiciones y otras formas de estructura social. La habituación (la adopción de un comportamiento a través del hábito o la rutina) y la división del trabajo (la especialización de funciones y responsabilidades) son dos mecanismos clave de la institucionalización. La transmisión es también un aspecto crucial de este proceso. Los valores, normas y comportamientos institucionalizados se transmiten de una generación a otra, garantizando la continuidad y estabilidad del orden social. El proceso de legitimación implica justificar y validar estos comportamientos institucionalizados. Las tradiciones, el lenguaje y las creencias compartidas desempeñan un papel clave en este proceso, ya que proporcionan la justificación moral, social y cultural de los comportamientos institucionalizados. Estos dos procesos, la institucionalización y la legitimación, están intrínsecamente relacionados y trabajan juntos para crear y mantener la realidad social. En otras palabras, ayudan a construir el "mundo social" tal y como lo conocemos.

El proceso de legitimación es crucial en cualquier sociedad. Está vinculado al mantenimiento del orden y la estabilidad sociales al conferir validez y aceptabilidad a las normas, reglas, instituciones y comportamientos establecidos. Es una etapa clave en la consolidación y aceptación de la realidad social construida. Los símbolos desempeñan un papel fundamental en este proceso. Los símbolos, ya sean culturales, religiosos, políticos o de otro tipo, sirven para comunicar valores, ideales y creencias que refuerzan la realidad social construida. Por ejemplo, en el contexto del gobierno y el poder, símbolos como banderas, himnos nacionales, monumentos, emblemas y rituales oficiales contribuyen a legitimar la autoridad y promover una determinada visión de la sociedad. El proceso de legitimación también puede considerarse un mecanismo de control social. Ayuda a establecer y mantener normas y comportamientos esperados y a poner límites a lo que se considera aceptable en una sociedad determinada. También puede ayudar a prevenir o gestionar conflictos creando consenso en torno a lo que se considera justo y correcto.

El proceso de legitimación pretende garantizar la aceptación colectiva de la realidad social que se ha construido. Este proceso implica mecanismos mediante los cuales las normas, los valores, las creencias y las instituciones se validan y se hacen creíbles a los ojos de los miembros de la sociedad. Cuando la legitimación tiene éxito, la realidad social construida es ampliamente aceptada como "natural" o "inevitable", y no como un producto de la construcción social. Es importante señalar que la legitimación es un proceso dinámico. Las realidades sociales construidas pueden ser cuestionadas, modificadas o incluso completamente desmanteladas como resultado de un cambio social, cultural, económico o político. Entonces pueden construirse y legitimarse nuevas realidades sociales. En este sentido, la legitimación es un componente esencial de la estabilidad y el cambio sociales. Puede tanto mantener el orden social existente como facilitar su evolución.

El constructivismo en la teoría de las relaciones internacionales[modifier | modifier le wikicode]

El constructivismo en las relaciones internacionales sostiene que las normas, las ideas, las identidades y las interacciones son fundamentales para la estructuración del sistema internacional. No considera que los Estados y otros actores internacionales estén motivados únicamente por consideraciones materiales, como la seguridad militar o la riqueza económica, sino también por ideas, valores, culturas y normas sociales. Para los constructivistas, el sistema internacional no es simplemente un campo de batalla por el poder y la riqueza. Es también un campo de construcción social, en el que los actores internacionales se moldean mutuamente a través de sus interacciones. Por ejemplo, las normas internacionales sobre derechos humanos, medio ambiente o comercio pueden influir en el comportamiento de los Estados y otros actores internacionales. Los constructivistas también sostienen que las relaciones internacionales están en constante evolución. Las normas, ideas e identidades de los actores internacionales pueden cambiar con el tiempo, y estos cambios pueden a su vez remodelar el sistema internacional. Por ejemplo, la aparición de normas internacionales sobre el cambio climático ha contribuido a transformar las prioridades y políticas de muchos Estados y organizaciones internacionales. El constructivismo ofrece así una perspectiva dinámica y en constante evolución de las relaciones internacionales. Hace hincapié en los procesos de construcción social y en la importancia de las ideas, los valores y las normas en la estructuración del sistema internacional.

En un ámbito interaccionista, como el de las relaciones internacionales, las estrategias se mueven y evolucionan constantemente en respuesta a los cambios del contexto social, político y económico. Comprender esta dinámica es crucial para interpretar correctamente el comportamiento de los actores y predecir futuros movimientos o cambios estratégicos. Las estrategias pueden cambiar en respuesta a diversos factores, como los cambios en la percepción de los intereses nacionales, la evolución del contexto internacional, las transformaciones internas de los actores (por ejemplo, cambios en el liderazgo o la política) y las interacciones entre los propios actores. Por ejemplo, un país puede decidir modificar su estrategia de relaciones internacionales en respuesta a un cambio de liderazgo en otro país, a un cambio en el clima político internacional o a acontecimientos internos como cambios económicos o sociales. Además, el interaccionismo simbólico, que es un enfoque constructivista, sugiere que las estrategias están influidas por las interacciones entre los actores. Los actores interpretan las acciones de los demás y reaccionan ante ellas, lo que puede provocar cambios en sus propias estrategias. Por consiguiente, el análisis de las interacciones entre los actores puede aportar información valiosa sobre la dinámica estratégica en las relaciones internacionales.

El enfoque constructivista de las relaciones internacionales se centra en los actores y en su interpretación de las situaciones. El constructivismo insiste en que las realidades sociales, incluidas las estructuras internacionales, se construyen mediante interacciones humanas y creencias compartidas. He aquí cómo se manifiestan estos niveles en el contexto de las relaciones internacionales:

  • Papel de los actores: Los actores en las relaciones internacionales no son sólo los Estados, sino también las organizaciones internacionales, las ONG e incluso los individuos. Su interpretación de las situaciones y su comportamiento están influidos por diversos factores, como sus creencias, valores e ideologías, así como sus intereses materiales. De hecho, los actores tienen identidades que influyen en sus intereses y acciones. Por ejemplo, un país que se ve a sí mismo como líder mundial en derechos humanos actuará de forma diferente a otro que no comparta esta identidad.
  • Construcción de realidades sociales: En el constructivismo, las estructuras internacionales se consideran construcciones sociales. Esto significa que las normas, reglas e instituciones que conforman el orden internacional son producto de la interacción humana. No son fijas y pueden ser transformadas por la acción humana. Por ejemplo, las normas internacionales de derechos humanos han evolucionado a lo largo del tiempo como resultado de las acciones e interacciones de los Estados, las organizaciones internacionales y los actores de la sociedad civil.
  • Campo de interacciones : El constructivismo subraya el papel de las interacciones en la configuración de las estructuras internacionales y el comportamiento de los actores. Los actores interactúan entre sí en diversos contextos, como las negociaciones diplomáticas, los foros internacionales e incluso los conflictos. Estas interacciones influyen en su comprensión de la situación, sus intereses y sus acciones.

El constructivismo ofrece un marco valioso para comprender la compleja dinámica de las relaciones internacionales. Destaca el papel de las ideas, las normas y las interacciones en la configuración del orden internacional y el comportamiento de los actores.

El constructivismo ofrece una perspectiva alternativa a los enfoques más tradicionales de las relaciones internacionales, como el realismo, el liberalismo y el funcionalismo. Estos enfoques tienden a centrarse en las estructuras materiales y los intereses de los Estados como principales determinantes del comportamiento internacional. Sin embargo, el constructivismo subraya la importancia de las ideas, las normas y las identidades en la configuración de la política internacional. Sugiere que los intereses y las identidades de los Estados están conformados por sus creencias y sus interacciones con otros actores. Así, el comportamiento internacional no es simplemente el producto de limitaciones estructurales o cálculos de intereses materiales, sino que también está influido por factores sociales e ideológicos. Además, el constructivismo cuestiona la idea de que la política internacional pueda entenderse en términos de sistemas rígidos o modelos funcionalistas. Por el contrario, considera que el mundo internacional evoluciona constantemente, moldeado por procesos dinámicos de interacción y construcción social. En este sentido, el constructivismo ofrece una perspectiva más matizada y compleja de la política internacional, que tiene en cuenta la diversidad de actores, ideas y procesos que configuran el mundo. Esta perspectiva resulta especialmente útil para entender los retos contemporáneos de las relaciones internacionales, como el multilateralismo, los derechos humanos, el cambio climático y la gobernanza mundial.

Las teorías constructivistas cuestionan la idea de que existan realidades objetivas o estructuras fijas en las relaciones internacionales, como el concepto de anarquía. Sostienen que estos conceptos son en realidad construcciones sociales, moldeadas por nuestras creencias, normas e interacciones. La anarquía, por ejemplo, suele presentarse en las teorías realistas como una característica fundamental del sistema internacional, en el que no existe una autoridad central que imponga normas o regule el comportamiento de los Estados. Sin embargo, los constructivistas cuestionan esta idea y sugieren que la propia anarquía es una construcción social. No es una realidad objetiva, sino una percepción o interpretación de la realidad moldeada por nuestras creencias e interacciones. Además, los constructivistas sostienen que, incluso en ausencia de una autoridad central, existen normas, reglas e instituciones internacionales que influyen en el comportamiento de los Estados. Estas normas e instituciones no son simplemente el producto de cálculos de intereses materiales, sino que también están moldeadas por procesos de construcción social. El constructivismo ofrece así una perspectiva más matizada y dinámica de las relaciones internacionales, que tiene en cuenta la diversidad de actores y procesos que configuran el mundo. También ofrece herramientas para analizar y comprender fenómenos complejos como el conflicto, la cooperación, el cambio social y la construcción del orden internacional.

El constructivismo cuestiona la idea realista de la anarquía como estado natural del sistema internacional. Para los constructivistas, la anarquía no es un estado fijo o pre-social, sino una construcción que surge de las interacciones entre los actores internacionales. En otras palabras, la anarquía no es algo dado, sino una realidad construida. Los Estados no están simplemente inmersos en un entorno anárquico; contribuyen activamente a crear y mantener este estado a través de sus interacciones, normas y creencias. Las relaciones entre los Estados no están dictadas simplemente por el deseo de poder o el miedo a la inseguridad, sino que también están moldeadas por factores sociales, culturales e ideológicos. Además, el constructivismo reconoce que los Estados no son los únicos actores relevantes en las relaciones internacionales. Otros actores, como las organizaciones internacionales, las ONG, los movimientos sociales e incluso los individuos, también pueden desempeñar un papel importante. Su influencia no se limita a su poder material, sino que también puede venir determinada por su capacidad para dar forma a las normas, ideas y creencias que sustentan el sistema internacional. Desde esta perspectiva, el análisis de las relaciones internacionales no puede limitarse al estudio de las relaciones de poder entre los Estados. También debe tener en cuenta los procesos sociales y culturales que conforman estas relaciones y las estructuras en las que se insertan.

En el campo de las relaciones internacionales están apareciendo las teorías constructivistas: van a pensar en la realidad de las estructuras y los conflictos y también van a pensar en la intersubjetividad, es decir, en el hecho de que estamos en la representación y en cómo determinados países pueden permitirse caracterizar a otro en nombre de la interpretación de su propio desarrollo.

El constructivismo subraya la importancia de las normas y las ideas en la estructuración de las relaciones internacionales. La soberanía del Estado, por ejemplo, es un principio central del orden internacional, pero no es un hecho objetivo e inmutable. Se trata más bien de una construcción social basada en el reconocimiento mutuo de los Estados. En el marco constructivista, las normas internacionales, ya sean explícitas (como los tratados y acuerdos internacionales) o implícitas (como las normas de comportamiento no escritas), desempeñan un papel clave a la hora de determinar el comportamiento de los Estados. Estas normas no se imponen simplemente desde el exterior, sino que son interiorizadas por los Estados, que las adoptan como parte de su identidad y sus intereses. Además, el constructivismo reconoce que estas normas pueden cambiar con el tiempo como resultado de las interacciones entre los actores internacionales. Si una norma no es respetada o aceptada por un Estado, esto puede desencadenar reacciones y negociaciones que, en última instancia, pueden conducir a un cambio de la norma. En resumen, el constructivismo ofrece una perspectiva dinámica y evolutiva de las relaciones internacionales, destacando la importancia de los procesos e interacciones sociales en la formación y transformación del orden internacional.

El constructivismo en las relaciones internacionales hace especial hincapié en la importancia de las identidades e intereses de los actores, que se consideran construidos a través de la interacción social y no predeterminados por la naturaleza humana o las estructuras económicas, como sugieren otras teorías. Esto implica que los Estados (y otros actores) están influidos por las normas e ideas que prevalecen en la sociedad internacional, y que sus identidades e intereses pueden evolucionar con el tiempo en respuesta a estas influencias. Por ejemplo, un Estado puede adoptar ciertas normas de derechos humanos o de política medioambiental porque son ampliamente aceptadas en la comunidad internacional, y no porque redunden directamente en su interés económico o de seguridad. Además, el constructivismo reconoce que los actores tienen la capacidad de actuar creativa y estratégicamente para influir en las normas e ideas internacionales. Esto puede hacerse mediante la diplomacia, la persuasión, la retórica y otras formas de comunicación social. En consecuencia, las relaciones internacionales se consideran un proceso dinámico de interacción y negociación, y no un juego de suma cero determinado por intereses nacionales fijos e inalterables.

Anexos[modifier | modifier le wikicode]

Referencias[modifier | modifier le wikicode]